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Le judoka français s’associe à un projet de rachat de la marque emblématique, en grande difficulté. Publicité Aux JO de Paris 2024, ces deux stars avaient connu des destins divergents. Avec
ses médailles d’or, le judoka Teddy Riner est devenu un mythe vivant. Partenaire de la compétition, Le Coq sportif a lui tardé à livrer ses tenues. Malgré une aide financière de
l’organisateur, l’équipementier, en méforme depuis des années, a été placé en redressement judiciaire à l’automne. Mais la magie olympique continue d’opérer. Le plus fort vole au secours du
plus faible pour l’aider à poursuivre le combat. Teddy Riner vient d’intégrer le projet de reprise du Coq sportif porté par un consortium d’investisseurs, dont le milliardaire Xavier Niel,
la famille Camuset, fondatrice de la marque, et d’anciens cadres dirigeants de l’entreprise. Ce petit cercle détient 29 % d’une société d’investissement pilotée par la famille Poitrinal,
tandis que l’américain Iconix (Umbro, Lee Cooper) fait partie des autres soutiens au projet de sauvetage de la marque fondée en 1882. Le consortium se dit prêt à injecter immédiatement 60
millions d’euros dans la société, qui compte actuellement quelque 300 salariés. Mais il n’est pas le seul en lice. Selon _Les Échos_, une autre offre, émanant de l’homme d’affaires
franco-suisse Dan Mamane, bénéficierait du soutien des pouvoirs publics. Le tribunal des affaires économiques (TAE) de Paris doit statuer dans les jours qui viennent. Seule certitude :
contrairement à ses habitudes sur les tatamis, Teddy Riner ne peut pas compter seulement sur lui-même.
