«les français n’achètent plus qu’en promos» : le coup de gueule des petits créateurs contre le «poison» de la fast-fashion

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«LES FRANÇAIS N’ACHÈTENT PLUS QU’EN PROMOS» : LE COUP DE GUEULE DES PETITS CRÉATEURS CONTRE LE «POISON» DE LA FAST-FASHION ENQUÊTE - Face à la concurrence des plateformes de e-commerce,


telles Shein et Temu, les petites marques françaises de mode tentent de se battre pour exister. Un véritable défi, quand le prix reste le critère numéro un des acheteurs. _«On est arrivé à


un point où vous pouvez acheter des t-shirts à 2 euros que vous allez porter à peine deux ou trois fois»_, s’emporte Enrique Martinez. À la tête du groupe Fnac-Darty, le dirigeant a déclaré


la guerre aux plateformes de commerce en ligne comme Shein et Temu qui font, selon lui, sombrer la société dans l’_«ivresse de l’hyperconsommation»_. Un mal moderne, qui s’amplifie au même


rythme qu’explose le e-commerce, laissant sur le carreau nombre de petits commerces en souffrance. L’auteur de l’ouvrage «Et si on consommait mieux ?» (Éditions de l’Observatoire, 2024)


l’assure : _«On a perdu 30 ans de qualité»_ durement arrachée _«à coups de normes, de contrôles et de diverses exigences» _à l’échelle européenne. C’est bien là tout le problème, d’après le


patron de Fnac-Darty : comment faire comprendre à la jeune génération qu’il faudrait payer un t-shirt 50 euros, parce qu’il est de bonne facture et conçu localement, si un modèle similaire


fabriqué en Chine coûte seulement…