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Réunies pour une première séance de négociations ce mardi 20 mai, les organisations patronales et syndicales ont été chargées par le gouvernement de «simplifier le recours aux dispositifs
existants». Publicité Alors que la délégation paritaire permanente sur les retraites - l’ancien «conclave» - joue les prolongations, les partenaires sociaux ouvrent en parallèle de nouvelles
discussions. Syndicats et organisations patronales ont rouvert ce mardi 20 mai le dossier de la reconversion professionnelle. Le 10 avril dernier, le ministère du Travail avait formellement
demandé aux partenaires sociaux de négocier pour _«faciliter les transitions et reconversions professionnelles»._ Dans leur lettre de cadrage, Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet
affichaient leur volonté de boucler rapidement le sujet pour qu’un projet de loi issu de ces discussions puisse être examiné début juin 2025. Les deux ministres précisent dans leur courrier
qu’en cas d’accord, le projet de loi visant à transposer les accords nationaux interprofessionnels de novembre 2024, dont celui sur l’emploi des seniors, qui _«sera examiné au Parlement à
partir du début du mois de juin»,_ pourrait être amendé. RENDRE CES DISPOSITIFS «PLUS INCITATIFS ET LISIBLES» Pour respecter ces délais, les partenaires sociaux ne partent pas d’une page
blanche. Ils pourront repartir de discussions menées au printemps 2024. L’année dernière, après l’échec de la négociation d’un vaste _«pacte de la vie au travail»_, la plus petite
organisation patronale, l’U2P, avait trouvé un terrain d’entente avec la CFDT, FO, la CFE-CGC et la CFTC, notamment sur ce sujet des reconversions. Le gouvernement demande une reprise des
négociations _«en s’appuyant sur l’état d’avancement de la réflexion à la suite du cycle de travail riche qui avait été engagé»_. Cette négociation doit permettre de _«simplifier le recours
aux dispositifs existants»_, indique le courrier. Et ce, en prévoyant de _«conserver un outil à la main du salarié, le projet de transition professionnel dont les conditions pourraient être
revues»_, en _«améliorant la gouvernance»_ ou encore en _«unifiant les dispositifs à la main de l’entreprise»_. Les partenaires sociaux sont notamment invités à voir comment rendre ces
dispositifs _«plus incitatifs et lisibles»_, le gouvernement leur demandant de travailler à coûts constants _«dans la limite des enveloppes existantes»_. Lors de leurs précédentes
discussions, les partenaires sociaux ont évoqué l’idée d’élargir le contrat de professionnalisation pour répondre aux attentes des salariés. _«L’idéal serait une logique d’alternance tout au
long de la vie»_, a défendu Astrid Panosyan-Bouvet.