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DÉCRYPTAGE - Arrêter une benzodiazépine ou un antidépresseur est complexe, et cela doit être organisé au cas par cas. Une petite baisse s’amorçait ces dernières années, mais la pandémie de
Covid-19 a relancé de plus belle les prescriptions de psychotropes. Anxiété, angoisse, troubles du sommeil… Face à ces souffrances psychiques, _«les instaurations d’antidépresseurs (+ 23 %),
d’anxiolytiques (+ 15 %) et d’hypnotiques (+ 26 %) pour de nouveaux patients sont en très forte croissance en 2021»_, notait en mai 2021 le rapport du groupement d’intérêts scientifiques
Epi-Phare. Des médicaments efficaces mais à utiliser avec parcimonie, et qu’il faut savoir arrêter, en raison du risque de dépendance ou de difficultés à l’arrêt. Les benzodiazépines
utilisées contre l’anxiété et/ou l’insomnie mais aussi les antidépresseurs sont particulièrement concernés, et le risque est d’autant plus élevé que la prescription est prolongée et les
doses importantes. Or, force est de constater que les ordonnances inappropriées sont encore trop nombreuses. > Le syndrome de sevrage peut engager le pronostic vital des patients. >
C’est pour cette raison que l’arrêt doit se faire de manière > très progressive > Dr Alexandra Dereux Plus de la moitié des consommateurs de benzodiazépines y sont exposés plus de…