
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:
DÉCRYPTAGE - Avant l’arrivée des chefs d’État le 8 juin au soir, plus de 2300 chercheurs du monde entier se réunissent pour faire un bilan des mers et préconiser une série d’actions. Fonder
les décisions politiques sur les connaissances scientifiques récentes est devenu la règle des grandes réunions internationales sur l’environnement. Les fameuses COP (Conférences des parties
ou des pays) sur les changements climatiques ont leur Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui publie régulièrement des rapports sur la santé de la planète.
Celles sur la nature disposent de l’Ipbes, la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques. Mais pour les océans, il n’y avait
rien. Dans ce but, il a été décidé de créer un congrès scientifique international baptisé One Ocean Science, du 3 au 6 juin, à Nice en préambule de l’Unoc 3, la troisième conférence des
Nations unies sur l’océan qui s’y déroulera du 9 au 13 juin. Le nom de ce sommet scientifique, coorganisé par l’Ifremer et le CNRS, porte l’empreinte d’Emmanuel Macron qui avait initié le
premier One Ocean Summit, à Brest (Finistère), en…