L’ancienne députée transgenre eva son-forget s’introduit dans une chambre privée de l’assemblée, vide le minibar et vole des robes

Abonnée aux polémiques, l’ancienne élue macroniste, qui a annoncé sa transition de genre en 2024, est accusée d’être entrée ce dimanche dans la chambre de Manon Bouquin, députée (RN) de

l’Hérault, où elle serait restée plusieurs heures. Publicité L’histoire est rocambolesque. Dimanche dernier, Eva Son-Forget, ancienne députée macroniste élue entre 2017 et 2022 sous le nom

de Joachim Son-Forget, avant d’annoncer sa transition de genre l’année dernière, a utilisé son badge de l’Assemblée nationale, toujours actif, pour pénétrer dans un immeuble réservé aux

bureaux des parlementaires et aux chambres à coucher. Une fois à l’intérieur, elle s’est dirigée vers celle de la députée RN Manon Bouquin, qui avait laissé les clés de sa chambre à

l’accueil, que personne ne surveillait. Selon les informations de _Libération, _ confirmées au _Figaro_, Eva Son-Forget - connue pour ses provocations lorsqu’elle siégeait au Palais Bourbon

-, serait restée plusieurs heures sur place. Elle aurait quitté la pièce après avoir vidé le minibar qui contenait des jus de fruits, de l’eau et de l’alcool, et emporté avec elle deux robes

ainsi qu’une veste laissées par l’élue lepéniste de l’Hérault aux services de l’Assemblée afin qu’ils les portent au pressing. Manon Bouquin, elle, n’a été informée de l’incident que ce

mercredi par les services de la résidence, qui lui ont annoncé qu’une plainte avait été déposée. Nos confrères de _Libération _rapportent par ailleurs qu’un collaborateur parlementaire

aurait aperçu, le lundi matin, Eva Son-Forget poursuivie par des agents de sécurité du bâtiment. UN ABONNÉ AUX POLÉMIQUES Élu dans le sillage de la victoire d’Emmanuel Macron en 2017, sous

l’étiquette La République en Marche (LREM, ex-Renaissance), la radiologue de profession fait partie des erreurs de casting de la première génération de députés issus du parti présidentiel.

Très vite, elle se fait remarquer par une série de déclarations polémiques sur Twitter (aujourd’hui X), notamment à connotation sexiste. Un comportement qui l’isole peu à peu de ses

collègues macronistes, au point de démissionner du groupe et du parti présidentiel en 2018. Un an plus tard, elle prend un virage radical en annonçant son soutien à Éric Zemmour pour

l’élection présidentielle de 2022, allant jusqu’à apparaître sur la scène du meeting de Villepinte du candidat nationaliste à l’Élysée. Son-Forget fait à nouveau parler d’elle l’année

dernière après un refus d’obtempérer à Paris sous l’emprise de la cocaïne.