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GUILLAUME TABARD : «L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE, UNE COURSE CYCLISTE OU UN CONCLAVE ?» CONTRE-POINT - Si l’image cycliste a beaucoup servi, la récente élection du pape Léon XIV inspire les
prétendants à l’Élysée. Rien de plus dissemblable entre un scrutin sans aspirant déclaré et un autre avec un trop-plein de candidats. L’image cycliste est fréquente. Comme au Tour de France,
certains candidats à la présidentielle font pour l’instant la course en tête, en se surveillant mutuellement en attendant de lancer le sprint final. D’autres, plus nombreux, roulent en
peloton à distance. Leurs chances paraissent minimes mais chacun d’entre eux mise secrètement sur la chute, la fatigue, une erreur, voire une disqualification pour dopage d’un favori pour
s’imposer. Deux ans avant l’édition 2027 de la compétition présidentielle, les sondages tiennent pour acquis que le Rassemblement national finira en tête l’étape du premier tour - mais avec
Marine Le Pen ou Jordan Bardella ? - et que trois poursuivants sont en mesure de franchir la ligne en deuxième position : Édouard Philippe, qui paraît pédaler tranquillement devant tous les
autres, Bruno Retailleau, qui, désigné champion de son équipe, fait une remontée spectaculaire, et Jean-Luc Mélenchon, qui semble peiner mais qui a déjà réussi deux fois à accélérer…