Péché mortel, de carlo lucarelli: la part d’ombre du commissaire

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CRITIQUE - Enquête sur un homme sans tête dans le chaos du fascisme pourrissant. Révélé de ce côté-ci des Alpes par la publication de _Guernica_, chez Gallimard, il y a vingt-cinq ans,


invité régulier des festivals Toulouse Polars du Sud, Étonnants voyageurs et Quais du polar, Carlo Lucarelli est probablement l’auteur italien de romans noirs le plus connu des lecteurs


français depuis la disparition d’Andrea Camilleri. Mais, contrairement à l’enfant de Porto Empedocle qui a mis en scène Salvo Montalbano, son commissaire fétiche, dans une quarantaine


d’enquêtes, son cadet parmesan ne s’est jamais attaché exclusivement à un seul personnage. Dans l’œuvre touffue de Lucarelli, il y a la série «Commissaire De Luca», la série «Inspecteur


Coliandro», la série «Inspecteur Grazia Negro» et la série «Capitaine Colaprico». Avouons notre faveur pour la première d’entre elles, dont six volets ont été publiés en Italie. En France,


_Péché mortel_ est le cinquième à paraître. L’enquête criminelle qu’il met en scène se déroule à Bologne, durant le brûlant été 1943. Elle commence le 24 juillet…