Accord du participe passé: bonnet d'âne pour jean-michel blanquer

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VIDÉO - Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a répondu à des questions de conjugaison à l'antenne de _France Info_. Un exercice presque réussi... Publicité


La grammaire française n'épargne personne. Devant sa subtilité et ses nuances, nous sommes tous égaux. Le ministre de l'Éducation a lui-même hésité sur la fameuse règle de


l'accord du participe passé, décriée par la Fédération Wallonie-Bruxelles, au micro de _France info_. Devant le professeur autoproclamé, Renaud Dély, le ministre de l'Éducation


nationale ne s'est pas démonté. À la question «Les crêpes que j'ai mangées, comment écrit-on le verbe manger?», il a répondu sans ciller: «Mangées, é-e-s». Facile. Pour rappel:


employé avec l'auxiliaire avoir, le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet direct quand celui-ci le précède. Cette leçon, Jean-Michel


Blanquer l'a retenue. LA BELGIQUE JUGE LA RÈGLE DE L'ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ TROP «COMPLEXE» Mais il y a des exceptions que le ministre a oubliées. À la question «des crêpes,


j'en ai mangé...», Jean-Michel Blanquer tombe dans le piège: «J'en ai mangé, é-e-s. Pareil.» Si le COD se trouve après l'auxiliaire avoir, il reste invariable. La réponse


était «j'en ai mangé». «Pardon, oui bien sûr [...] Je n'avais pas entendu la virgule», s'est-il alors confondu en excuses. Allons bon, personne n'est infaillible. > 


Accord du participe passé : on a évalué le ministre de > l'Éducation nationale sur ses connaissances > grammaticaleshttps://t.co/zVZwX71aE1 pic.twitter.com/iS88nYR4Ys > — 


franceinfo (@franceinfo) September 6, 2018 » LIRE AUSSI - «EN MATIÈRE D'ORTHOGRAPHE, LES BELGES SONT MOINS JACOBINS QUE LES FRANÇAIS» «Il existe des subtilités de la langue française.


Pourquoi voulons-nous toujours édulcorer les choses? À votre avis, pourquoi la France est-elle un grand pays?», interroge Jean-Michel Blanquer. «Grâce au participe passé. Ce qui nous unit,


ce qui fait qu'on se parle, que notre pays avance, que nous avons de grands mathématiciens, c'est parce que nous sommes structurés par notre langue. Elle a un rôle fondamental dans


ce que nous sommes.» Pour rappel: Dans une tribune publiée dans _Libération_, deux professeurs belges, soutenus par la Fédération Wallonie-Bruxelles, militent pour que la règle de


l'accord du participe avec l'auxiliaire avoir soit simplifiée. Leur proposition? «rendre le participe passé invariable après l'auxiliaire avoir, et ce, en toutes


circonstances.» Ainsi, on ne dirait plus «les crêpes que j'ai mangées», mais «les crêpes que j'ai mangé». » À VOIR AUSSI: Dictée du Figaro: Jean van Hamme, l'auteur de Largo


Winch Dictée du Figaro: Jean van Hamme, l?auteur de la BD Largo Winch, à l'épreuve du conte - Regarder sur Figaro Live A LIRE - LES EXCEPTIONS DE LA LANGUE FRANÇAISE, ON ADORE LES


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