Présidentielle en pologne : bruxelles voudrait s’épargner de l’instabilité et de nouveaux conflits avec varsovie

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PRÉSIDENTIELLE EN POLOGNE : BRUXELLES VOUDRAIT S’ÉPARGNER DE L’INSTABILITÉ ET DE NOUVEAUX CONFLITS AVEC VARSOVIE DÉCRYPTAGE - Les Européens redoutent que le pays, une nation clé depuis la


guerre en Ukraine et le retour de Donald Trump, ne devienne un partenaire difficile en cas de victoire du candidat du PiS. Un nouveau pôle d’instabilité, voire un nouveau « trou noir » dans


l’Union européenne. À la veille du second tour de la présidentielle polonaise et alors que les derniers sondages ne donnaient qu’une faible avance au maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, du


clan Plateforme civique (PO) de Donald Tusk, sur le candidat de Droit et Justice (PiS) Karol Nawrocki, certains à Bruxelles se projetaient déjà dans leur scénario du « pire » : une victoire


de l’historien controversé, soutenu par le mouvement Maga et l’Administration Trump, qui ferait replonger la Pologne dans un conflit accru et permanent en interne et freinerait l’élan des


politiques européennes. Sans compter des tensions retrouvées avec l’exécutif bruxellois qui espérait, avec le retour de Tusk aux affaires en 2023, avoir enfin refermé une page de huit ans de


conflits avec le précédent tandem du PiS - l’ex-premier ministre Mateusz Morawiecki et l’actuel président Andrzej Duda. Affairée à répondre aux attaques commerciales…