Les grands moments d’elon musk pendant ses 130 jours au doge

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Les grands moments d’Elon Musk pendant ses 130 jours au Doge Accéder au diaporama (10) EN IMAGES - Le PDG d’X et de Tesla a finalement quitté le département pour l’efficacité


gouvernementale. En quatre mois, le milliardaire a enchaîné les mises en scène théâtrales, mais est parti en catimini mercredi, laissant un bilan mitigé et sans avoir tenu ses promesses.


Publicité La mission d’Elon Musk au sein du gouvernement de Donald Trump s’est achevée. Il avait été placé il y a quatre mois au DOGE, le département pour l’efficacité gouvernementale, et


avait promis d’effectuer 2000 milliards de dollars d’économies pour le budget fédéral, un objectif rapidement diminué de moitié. Finalement, le bilan du Sud-Africain est bien moins élevé que


prévu : il part ce mercredi en catimini, ayant réalisé environ 150 milliards de dollars d’économies. Un chiffre qui pourrait même avoir été gonflé, selon plusieurs médias américains.


Tronçonneuse à la main ou avec son fils X sur les épaules, Elon Musk est un adepte des mises en scènes théâtrales, souvent très relayées par les médias. L’occasion de revenir sur quelques


moments clés qui ont témoigné de son influence, ainsi que sur les controverses qu’il a suscitées. Le jour de son arrivée au Capitole, l’homme le plus riche du monde a rapidement fait parler


de lui en effectuant à deux reprises un geste assimilé à un salut nazi. Pour toute défense, il avait lâché : _«L’attaque selon laquelle “tout le monde est Hitler” est tellement éculée»_.


«LONGUE VIE À LA LIBERTÉ, BON SANG !» Le 11 février, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, il défend ses coupes budgétaires dans les services fédéraux avec son fils de quatre ans perché


sur ses épaules. Sous l’objectif des caméras le petit garçon, pas le moins du monde intimidé, s’est même fourré les doigts dans le nez et dans les oreilles de son père. Quelques jours plus


tard, convié à la Conférence annuelle d’action politique conservatrice (CPAC), Elon Musk brandit une tronçonneuse sur laquelle est inscrit _«Longue vie à la liberté, bon sang !»_. Cadeau de


l’argentin Javier Milei, qui en avait fait son symbole de campagne, cette tronçonneuse est un symbole du programme de réduction des services de l’État du président argentin, censé inspirer


Elon Musk pour son travail au Doge. Alors que Tesla voit ses ventes baisser et que des voitures de la marque sont vandalisées un peu partout dans le monde, Elon Musk et Donald Trump ont posé


le 11 mars en promoteurs des véhicules devant la Maison-Blanche. PREMIÈRES TENSIONS C’est début avril, lorsque Donald Trump annonce ses exorbitants droits de douane que la relation qui


semblait jusqu’alors idyllique entre les deux milliardaires se dégrade. Elon Musk plaide pour une _«zone de libre-échange»_ entre l’Europe et l’Amérique du Nord et traite publiquement Peter


Navarro, conseiller au commerce de Trump et architecte de ces barrières douanières de _«crétin»_. Elon Musk assiste tout de même à la grande tournée mi-mai du président américain au


Moyen-Orient, grâce à laquelle ont été signés plusieurs contrats à plusieurs centaines de millions d’euros. Le 27 mai, plus de quatre mois après l’investiture de Donald Trump, Elon Musk


déclare dans une interview qu’il est _«déçu»_ par la _«grande et belle loi»_ budgétaire poussée par le président. Il lui reproche de creuser davantage le déficit budgétaire, à contre-courant


de la mission d’austérité qui lui a été confiée. Le lendemain, il confirme son départ du gouvernement.