En ukraine, les frappes russes sont désormais plus meurtrières et ciblent les civils loin du front

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DÉCRYPTAGE - L’armée russe utilise des bombes programmées pour exploser en altitude au-dessus de zones civiles afin d’optimiser leur effet létal sur les populations, dénonce une enquête de


l’ONG Human Rights Watch. Les attaques russes contre la population ukrainienne ont franchi un nouveau cap alarmant. L’armée de Moscou utilise désormais des munitions qui explosent en


altitude au-dessus des zones civiles, amplifiant par là même leur effet létal sur de vastes périmètres. Entre janvier et avril 2025, ces frappes ont causé 57% de victimes civiles


supplémentaires par rapport à la même période de 2024, révèle ce mercredi une enquête de l’ONG Human Rights Watch (HRW). Cette analyse, fondée sur vingt témoignages directs, lectures


d’images satellite et vérifications de vidéosurveillance, établit que ces attaques suivent systématiquement le même modus operandi : elles frappent à des heures de forte affluence, loin du


front, sans objectif militaire significatif à proximité. Pour les juristes de HRW, ces attaques constituent des crimes de guerre au sens du droit international. Le 4 avril dernier, à 18h50,


une bombe russe explose ainsi au-dessus d’un parc de Kryvyi Rih, une ville du sud de l’Ukraine. «_Cinq…_