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Publicité La présidence argentine a dissous mardi une unité d'enquête, créée par elle pour enquêter sur d'éventuelles irrégularités autour de la cryptomonnaie $LIBRA, brièvement
promue en février par le président Milei, estimant que cette unité avait _«rempli sa tâche»_. _«Le gouvernement considère que les informations recueillies ont été transmises au ministère
public et que l'unité a rempli la tâche qui lui a été assignée»_, justifie la mesure, publiée au Journal Officiel. L'unité a été créée en février, et placée _«dans l'orbite de
présidence»_, après l'émergence du _«cryptoscandale» _: la polémique autour de l'épisode qui a vu Javier Milei brièvement relayer, sur son compte X, un projet de cryptomonnaie, la
$LIBRA, avant de se rétracter quelques heures plus tard. Entretemps, la monnaie virtuelle avait bondi puis s'était effondrée, provoquant des _«pertes en millions pour des acteurs
locaux et étrangers»_, selon les accusations de l'opposition. JAVIER MILEI SE DÉFEND D’AVOIR «PROMU» LA CRYPTOMONNAIE Plusieurs plaintes ont été déposées par des organismes ou
individus, visant notamment Javier Milei et les acteurs du projet $LIBRA, certains aux États-Unis. Elles ont été centralisées par une juge et un procureur, chargés d'une enquête. Tout
en créant sa propre unité d'enquête en février, la présidence avait d'emblée estimé que Javier Milei n'avait _«en aucun cas participé au développement»_ de la cryptomonnaie
$LIBRA. La mission de l'unité visait à recueillir des éléments auprès de la Commission des valeurs boursières (CNV), de la Banque centrale, et d'autres organismes d'État, pour
les remettre au ministère public. Javier Milei s'est toujours défendu d'avoir _«promu» _ladite cryptomonnaie, plaidant qu'en tant que _«techno-optimiste fanatique»_ il avait
voulu donner de la visibilité à un projet susceptible de financer des PME argentines de la tech. Puis, voyant le buzz, il s'était rétracté, réalisant n'être «_pas au courant des
détails du projet»_. Le Parlement de son côté a créé une commission d'enquête sur la $LIBRA, et procédé à l'audition du chef du Conseil des ministres, Guillermo Francos. Il a
répété aux députés que _«le président n'a entretenu ni n'entretient aucun lien (...) avec la monnaie $LIBRA»_. Les ministres de l'Économie, de la Justice, et le président de
la CNV doivent aussi être auditionnés, mais les députés n'ont pu s'accorder sur le fait de convoquer Karina Milei, Secrétaire générale de la présidence. La juge chargée de
l'enquête sur la $LIBRA a en revanche demandé récemment à la Banque centrale la communication d'opérations bancaires par le président, sa soeur, ainsi que de jeunes entrepreneurs
argentins qui auraient été associés au projet de la cryptomonnaie.