Mulhouse : une femme mise en examen pour le meurtre de son conjoint

Mulhouse : une femme mise en examen pour le meurtre de son conjoint Par Le Figaro avec AFP Il y a 5 jours Sujets Mulhouse Meurtre Lire dans l’app Copier le lien Lien copié Mail Facebook X

Linkedin Messenger WhatsApp Âgé de 55 ans, un homme a été découvert mort dimanche matin à son domicile à Mulhouse (Haut-Rhin). Gérard Bottino / stock.adobe.com La femme a décrit aux services

de police une «soirée alcoolisée» suivie d’une «altercation» au cours de laquelle elle a reconnu «avoir poussé le défunt».

Passer la publicité Passer la publicité Publicité Une femme a été mise en examen et placée en détention provisoire pour meurtre sur conjoint, un quinquagénaire retrouvé mort au domicile du

couple, a annoncé mardi le procureur de la République de Mulhouse, Nicolas Heitz.

Âgé de 55 ans, l'homme a été découvert dimanche matin à Mulhouse (Haut-Rhin). Il présentait «une morsure à l'avant-bras (en lien avec une morsure de chien d'après son frère) et une plaie

(...) de 2 cm au niveau du thorax». Selon les résultats de l'autopsie pratiquée mardi, un coup «porté à l'aide d'un objet piquant et tranchant» a été porté dans la «cavité thoracique» de la

victime, dont le poumon gauche et l'artère pulmonaire ont été transpercés.

Elle a assuré ne pas «avoir souhaité la mort de son concubin» Placée en garde à vue en état d'ivresse, la conjointe de la victime, âgée de 39 ans et marquée d'un œil au beurre noir et d'une

coupure à la joue, a décrit aux services de police une «soirée alcoolisée» suivie d'une «altercation» au cours de laquelle elle a reconnu «avoir poussé le défunt», décrit le parquet de

Mulhouse dans ce communiqué.

Après avoir entendu son compagnon tomber au sol, elle a déclaré lui avoir porté des claques pour tenter de le réanimer. Elle a assuré ne pas «avoir souhaité la mort de son concubin et ne pas

savoir ce qui s'était réellement passé».

Cette femme a été condamnée à trois reprises «dont une fois en 2021 pour des faits de violences avec usage ou menace d'une arme», et la victime avait pour sa part «été condamnée à plusieurs

reprises dont trois fois pour violences aggravées», a précisé le procureur.