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* Accueil * Société ROSE-MARIE ET PIERRE, 61 ANS DE RELATION, SE SONT TOUJOURS DÉSIRÉS «ET ENCORE UN PEU MAINTENANT !» L’ART DE SE SUPPORTER AVEC GRÂCE En savoir plus sur notre série Il y a
ceux qui sont tombés amoureux en une journée. Ceux qui se sont mariés afin que leurs familles leur fichent enfin la paix. Ceux qui ne se sont jamais disputés, ceux qui se réconcilient vingt
fois par jour. _L’art de se supporter avec grâce_, ce sont des témoignages de couples formés il y a au moins vingt-cinq ans où se mêlent anecdotes et conseils. Explorer notre série Tous les
épisodes * CÉCILE ET LOUIS, 28 ANS DE RELATION, AVAIENT «LA CRAINTE DU COUPLE QUI FINIT AVEC BOBONNE D'UN CÔTÉ, LE GRINCHEUX DE L'AUTRE» * ANNE ET JEAN, 48 ANS DE RELATION, ONT
«MONTÉ LES MARCHES DE LA MAIRIE EN CATASTROPHE. POUR AVOIR LA PAIX» * PIA ET ÉRIC, 52 ANS DE RELATION, CONSIDÈRENT QUE «L'AUTRE N'EST PAS LÀ POUR NOUS SAUVER» * ALICE ET
JEAN-BAPTISTE, 35 ANS DE RELATION, SONT TOMBÉS AMOUREUX «EN UNE JOURNÉE ET DEMIE» * MARTINE ET JEAN-LOUP, 64 ANS DE RELATION, COMMENCÈRENT PAR N'ÊTRE PAS TRÈS HEUREUX * CHRISTINE ET
GÉRARD, 43 ANS DE RELATION, «N'ÉTAIENT PAS TRÈS ATTIRÉS L'UN PAR L'AUTRE» * VÉRONIQUE ET RÉGIS, 28 ANS DE RELATION, SE SONT FIANCÉS AU BOUT DE TROIS SEMAINES * CÉCILE ET RÉMI,
38 ANS DE RELATION, CRAIGNAIENT DE DEVENIR DES CITADINS PRESSÉS «OBNUBILÉS PAR LEUR CARRIÈRE» * MONIQUE ET BERNARD, 57 ANS DE RELATION, «SI ON NE S'AIMAIT PLUS, ON NE S'EMBÊTERAIT
PAS À RESTER» * En cours de lecture ROSE-MARIE ET PIERRE, 61 ANS DE RELATION, SE SONT TOUJOURS DÉSIRÉS «ET ENCORE UN PEU MAINTENANT !» * MARIE-LAURE ET JEAN HUGUES, 44 ANS DE RELATION, ONT
TOUJOURS VOULU «UNE SEULE HISTOIRE D’AMOUR» * L’ART DE SE SUPPORTER AVEC GRÂCE : KATIA ET NATHANAËL, 30 ANS DE MARIAGE APRÈS LA SORTIE DU COUVENT L'ART DE SE SUPPORTER AVEC GRÂCE
(10/20) - Ils font route commune depuis au moins 25 ans (c'est trop simple sinon). Sont heureux. Et d'accord pour raconter comment ils se supportent. Avec grâce. LA BANDE-SON DE
L'HISTOIRE - «_En musique, on a eu une chance terrible dans la vie, _pétille Pierre. _Brel, Léo Ferré, Brassens, Jean Ferrat, on les a tous vus en concert. J'avais fait une liste
pour mon enterrement mais il y en a trop ! _La Montagne_ de Jean Ferrat, c'est tout à fait nous, c'est notre histoire._» La sienne et celle de sa femme, Rose-Marie. Un gars et une
fille partis «_gagner leur vie loin de l'endroit où ils sont nés_», devenus fonctionnaires «_de quoi attendre sans s'en faire que l'heure de la retraite sonne._» LE TEMPS DE
LA RENCONTRE - Il est beau lui, là-bas, remarque Rose-Marie, alors jeune fille, au guichet d'un bureau de poste parisien en ce mois de septembre 1959. Avec sa belle moustache, son air
assuré, Pierre a l'air de ne pas la trouver trop mal non plus. Elle a les traits fins, paraît gentille. Il vient lui parler. Elle n'a pas à se forcer, c'est facile de trouver
quoi se dire, ils papotent au débotté. Avant, dit-il, je travaillais aussi dans ce bureau de poste. Bientôt, dit-il encore, je partirai pour faire mon service militaire en Algérie. Il faudra
voir ce que ça donne, pense-t-il à part lui, sa précédente aventure l'a «_échaudé_». Cependant Rose-Marie a l'air «_sympathique et gaie, pas emmerdante_». Écrivons-nous ?