Les trois fondateurs de la nuit du bien commun passent la main

feature-image

Play all audios:

Loading...

Le fonds de dotation a annoncé ce mardi le renouvellement de son conseil d’administration, afin d’être «plus enraciné dans les territoires, au service du local» et de «conserver son


caractère strictement philanthropique», précise un des chefs du projet. Publicité Dans son communiqué de presse publié ce mardi, le fonds de dotation a annoncé le départ de ses trois membres


fondateurs : Stanislas Billot de Lochner, Thibault Farrenq, et l’entrepreneur et milliardaire Pierre-Édouard Stérin. _«Ce départ est assez naturel, _explique au_ Figaro _un membre d’une


société de production rattachée au projet philanthropique._ Après la période de fondation, le moment de la création est arrivé, il était donc normal que les membres fondateurs laissent la


main à de nouveaux acteurs»_. Créée en 2017, La Nuit du Bien Commun organise chaque année des événements de levée de fonds dans quinze villes de France, ainsi qu’en Belgique et en Suisse.


Depuis 8 ans, l’organisme a levé plus de 23 millions d’euros pour soutenir plus de 470 associations, et reçoit le soutien de près de 500 mécènes. _«Aujourd’hui, 50% des membres sont des


’pilotes’, c’est-à-dire des bénévoles locaux engagés pour l’organisation des événements, et la proportion augmente,_ indique au_ Figaro _Thomas Tixier, directeur de la communication du fonds


de dotation._ Le nouveau conseil d’administration doit être plus représentatif et encore plus enraciné dans les territoires, au service du local»_. «RENDRE LE MONDE MEILLEUR» Aujourd’hui,


Pierre-Édouard Stérin se concentre sur Périclès, un laboratoire d’idées créé en juillet 2024 et destiné à la formation d’une nouvelle élite politique. Le fonds de dotation tient quant à lui


à conserver son caractère strictement philanthropique_. _Dans son communiqué de presse, La Nuit du Bien Commun rappelle sa _«transparence totale»_ et son caractère _«apolitique et


aconfessionnel»_. _«Au niveau de l’engagement associatif, beaucoup d’acteurs sont marqués à gauche, alors qu’une majorité de mécènes est classée à droite, _constate Thomas Tixier._


L’économie sociale et solidaire est un des rares lieux dans notre pays où les gens travaillent main dans la main à rendre le monde meilleur», _s’enthousiasme-t-il. À l’horizon 2026, cinq


nouvelles villes de France travaillent à l’ouverture de leur événement de financement organisé par La Nuit du Bien commun.