À strasbourg, une vélorue de la discorde suscite la colère des riverains

La rue Mélanie est partagée entre une imposante piste cyclable et une étroite voie à double sens pour les voitures, rapporte «Ici Strasbourg». Publicité Le nouvel aménagement de la rue

Mélanie, dans le quartier de la Robertsau, au nord-est de Strasbourg (Bas-Rhin), fait débat, rapporte France Bleu Alsace. Depuis plusieurs semaines, cette dernière est partagée sur 300

mètres entre une importante voie cyclable et une voie pour voiture à double sens... trop étroite pour que les voitures puissent se croiser. Résultat : _«Les voitures doivent se ranger pour

laisser passer celles qui arrivent en face»_, rapporte l’antenne locale de la station publique. _«Je mets cinq fois plus de temps pour sortir de chez moi quand il y a du monde»_, s’agace

auprès de France Bleu Cédric, un riverain automobiliste. Les conducteurs, qui dans certains cas se déportent sur la voie cyclable ne sont pas les seuls irrités par la situation. _«La rue est

assez étroite. Le fait d’avoir qu’une seule voie pour les voitures, c’est agréable pour les cyclistes. Sauf s’il y a encombrement des voitures qui, par agacement, prennent la piste

cyclable»_, explique à Ici Strasbourg Éric. «VIVEMENT LE RETOUR DU BON SENS» Le 1er mai, le conseiller municipal d’opposition Les Républicains (LR) Jean-Philippe Vetter avait dénoncé la

situation sur son compte X en postant une vidéo chaotique de la rue. Dans cette dernière, à la circulation est quasiment à l’arrêt, certaines voitures roulent sur la piste cyclable. > 

_«Plus de 30 minutes pour faire 300 mètres, des cyclistes et des automobilistes qui ne savent plus où aller et des bouchons à perte de vue_, s’emportait-il en dénonçant ce projet ayant coûté

_«900.000 euros»_. _Quand la municipalité va-t-elle enfin arrêter cette folie ? Vivement le retour du bon sens…»_ De son côté, la Mairie reconnaît des erreurs. _«Une des pistes que nous

étudions c’est l’agrandissement des encoches de croisements. C’est ce qui peut bloquer lorsque ces encoches sont toutes occupées lorsqu’il y a beaucoup d’affluence. C’est à ce moment que les

automobilistes se retrouvent capot contre capot, et alors c’est très difficile à gérer et inadmissible !»_, a annoncé à Ici Strasbourg Marc Hoffsess, adjoint à la maire de Strasbourg et

référent du quartier de la Robertsau.