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La victoire est un catalyseur d’émotions qui pousse le public à venir – quel que soit le niveau – et contribue à souder un groupe. Or, parfois, celle-ci se fait attendre de semaine en
semaine, et le désarroi, voire le découragement, guettent. Des boucs émissaires apparaissent : c’est la faute du terrain, des absents, de l’arbitre… Continuant à braver le froid, parfois la
boue et les coups, les joueurs se rattachent au bonheur simple de partager un verre et d’avaler un mauvais sandwich avec les copains. À défaut de trinquer au succès. LA GUEULE DE BOIS APRÈS
L’IVRESSE DE LA MONTÉE Certaines équipes, après avoir connu l’ivresse de la montée, connaissent des lendemains qui déchantent. C’est le cas des équipes de rugby de Vierzon (en Fédérale 3) et
d’Arçay (en Régionale 1) avec dix défaites en dix matchs et pas même un point de bonus défensif glané ça ou là. Une situation qui se répète pour leur équipe réserve. Pourtant, ces groupes
qui n’ont que très peu changé à l’intersaison, ne sont pas devenus mauvais du jour au lendemain. Sans doute, la marche était-elle trop haute, notamment en R1 avec trois ex-pensionnaires de
Fédérale 3. Jérôme Margueray, l’entraîneur arçéen ne baisse pas les bras pour autant.
