Manif-éclair des enseignants au cégep de granby

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«Tout ce qui gravite autour des professeurs et des élèves est dans le collimateur», résume le président du Syndicat des enseignantes et enseignants, Steve Robitaille. À LIRE AUSSI Ces


récentes compressions d’un million heurteront le budget de fonctionnement du cégep comme l’achat de matériel, l’entretien des infrastructures et les subventions à la recherche. Les salaires


des enseignants ne seront pas touchés, mais ceux-ci devront compenser pour les services réduits, dit M. Robitaille, qui enseigne en soins infirmiers. «Et ça vient jouer sur l’attractivité et


la qualité de vie des étudiants», ajoute le président. «On est soutenus par toute une équipe ici», dit Amélie Gadbois, vice-présidente aux affaires pédagogiques et également enseignante en


soins infirmiers. «Si on ne l’a plus, on ne peut plus faire notre travail adéquatement.» D’autres activités de mobilisation sont à prévoir, souligne le Syndicat des enseignantes et


enseignants du Cégep de Granby. DÉTAILS DES COUPES Présent à la courte manifestation, le directeur général du cégep, Vincent Larose, dénonce lui aussi les nouvelles ponctions faites au


réseau québécois. «Ça vient limiter les actions et le développement du cégep, dit-il. Et nous ne sommes pas de petits joueurs. Les cégeps, c‘est une réussite et on veut défendre les services


qu’on rend à la population.» Quelques heures après la manifestation, M. Larose a précisé certaines décisions prises dans l’ajustement du budget de son établissement. Au niveau des


abolitions de postes, seuls les départs à la retraite et les contractuels ne seront pas remplacés. Les employés en réduction de temps de travail ne verront pas non plus leurs heures


restantes comblées. Des services du cégep seront aussi augmentés, par exemple le coût de la location de gymnases, et des activités seront simplifiées. La traditionnelle rencontre de


personnel qui a lieu à chaque début de session se fera désormais sans conférencier. «On a fait l’effort de réduire les dépenses autres que les salaires», dit M. Larose. Les frais de


déplacement et les fournitures seront aussi réduits. «Ça demeure fragile comme situation, mais on a fait le choix de garder notre personnel.»