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Mike Héroux a plaidé coupable mercredi à plusieurs accusations de vols à l’étalage et de non-respect de conditions. L’homme de 44 ans n’en était pas à son premier passage devant la justice,
lui qui a été impliqué dans une vingtaine de dossiers de vol ainsi que dans des cas de fraude et de stupéfiants. Sa dernière équipée criminelle s’amorce le 4 octobre 2024 dans une boutique
érotique du centre-ville. Il quitte le commerce avec deux vibrateurs sans payer la marchandise évaluée à 540 $. Son image est toutefois captée par un système de caméras de surveillance.
Arrêté pour vol, il est remis en liberté, moyennant entre autres la condition de ne pas aller à ce commerce. Est-ce que le Trifluvien a respecté cette condition? Niet. Un mois plus tard, il
remet ça. Cette fois, la gérante le reconnaît lorsqu’il tente de sortir de la boutique avec sept boîtes d’objets sexuels. Héroux prend la peine de la saluer en lui disant «Va chier» avant de
partir à la course. > La virée se poursuit le 6 novembre 2024 dans une succursale de la > Société des alcools du Québec. Héroux met la main sur du scotch > et du rhum. Il quitte le
magasin sans payer les quatre bouteilles > totalisant près de 285 $, mais, encore une fois, son image est > captée par le système de caméras de surveillance. Selon la preuve soumise
mercredi au palais de justice de Trois-Rivières, Héroux a aussi volé un chandail et un haut-parleur dans un magasin à rayons le 15 octobre 2024. Arrêté et de nouveau remis en liberté le 20
décembre, Héroux a intégré la Maison Carignan en janvier 2025. Mais il s’est sauvé de cette maison de thérapie et a été réarrêté le 3 février. Il devait y demeurer 24 heures par jour durant
les deux premiers mois de sa thérapie. Lors d’une intervention auprès du juge Matthieu Poliquin, Mike Héroux a expliqué tant bien que mal avoir été victime de tentative de meurtre. Il aurait
fait l’objet de pression pour commettre ces vols. «On m’a battu, poignardé, humilié. Quand je me suis ramassé en maison de thérapie, je me suis fait dire que mon agresseur avait été accepté
à cette place-là», a raconté l’individu tout en dénonçant que son agresseur se serait aussi retrouvé dans le même secteur que lui lorsqu’il a été détenu. Le juge Poliquin a pris soin de
s’assurer que Héroux reconnaissait les faits, car ce dernier a paru hésitant à certaines occasions. Le juge a d’abord refusé les plaidoyers de culpabilité, mais Héroux a insisté pour plaider
coupable. Il disait vouloir régler ses dossiers et comprendre la conséquence de sa décision. Alors que la poursuite demandait une peine d’emprisonnement de 24 mois et que la défense
suggérait une peine de 17 mois, le juge Poliquin a condamné l’individu à une peine de 18 mois de réclusion. En comptant le temps purgé de façon provisoire, la peine nette est de 10 mois.
Héroux devra respecter une probation de 18 mois à sa sortie de détention et un suivi de 12 mois. Il lui sera interdit de se trouver dans les commerces où il a commis les vols.