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Le 29 mai, le CCU a recommandé que le projet, qui consiste à construire un restaurant McDonald’s, soit présenté au conseil municipal. Sa décision a toutefois été divisée, certains membres
déplorant l’omniprésence de l’asphalte et le peu de considération pour des moyens de transport autres que l’automobile. À LIRE AUSSI «Je suis déçu par certains propos formulés publiquement
par des élus et des membres du comité consultatif d’urbanisme. Ils vont à l’encontre de l’esprit de respect et de collaboration qui a guidé ce projet. [...] Les promoteurs privés ont un rôle
important dans le développement de notre ville, et il est essentiel que les échanges se fassent dans le respect et la considération mutuelle», écrit Éric Laroche, président du Groupe
Laroche, dans un communiqué. M. Laroche fait valoir que le traitement réservé à son projet contraste avec le travail réalisé avec les services municipaux et les «efforts déployés pour
dépasser les exigences réglementaires en vigueur». Il précise que «toutes les étapes de validation ont été suivies avec rigueur» et s’étonne du «décalage entre les orientations suivies par
les services municipaux et les réactions exprimées par certains élus». «La vision d’une Ville doit se traduire dans des règles claires, cohérentes et partagées. Cette incohérence crée de
l’incertitude et du désengagement de la part des promoteurs qui souhaitent collaborer sérieusement et de bonne foi», souligne M. Laroche. Se disant ouvert aux changements, Éric Laroche
mentionne néanmoins que ceux-ci doivent s’appuyer sur des règles claires et une planification prévisible. «Il est plus que temps que le nouveau plan d’urbanisme et les outils réglementaires
à venir soient adoptés, afin que tous puissent évoluer dans la même direction et éviter des situations regrettables comme celle que nous vivons actuellement.» M. Laroche défend son projet,
expliquant que les infrastructures cyclables et piétonnières sont présentes dans le plan proposé, mais que la réalité des lieux et le flux de circulation rendent essentiel le maintien d’une
offre de stationnement. La présence de toitures pâles, la plantation d’arbustes fruitiers et l’aménagement d’une place publique contribuent selon lui à limiter les impacts environnementaux.
Le promoteur rappelle que le CCU n’a soulevé aucune raison réglementaire pour s’opposer à son projet.