Jean-claude le maire, adjoint au maire d’ordan-larroque, veut accélérer l’investissement dans les énergies renouvelables

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l'essentiel Jean-Claude Le Maire, adjoint au maire d’Ordan-Larroque, défend une vision ambitieuse pour l’énergie renouvelable et la biodiversité. Jean-Claude Le Maire, adjoint au maire


d’Ordan-Larroque délégué aux travaux et à l’urbanisme, est un passionné de l’énergie en milieu intercommunal. La preuve : il existe sur sa commune un parking à l’école, un préau, et en ce


moment, une installation à côté de la salle des fêtes. Il a monté, il y a sept ans, une association, La Coopéractive, pour une mobilité décarbonée alimentée par les énergies renouvelables.


Il veut convaincre : « Avec 100 000 hectares de solaire photovoltaïque (ordre de grandeur), il est possible de produire une quantité d’électricité capable d’alimenter toutes nos voitures si


toutes étaient électriques. 100 000 hectares de panneaux solaires, toutes nos automobiles deviennent électriques, plus besoin de biocarburants, et on économise 2,4 millions d’hectares de


bonnes terres agricoles consacrées à la production de biocarburants. Et les défenseurs de la biodiversité pourraient militer pour que ces 2,4 millions d’hectares soient laissés en friche »,


défend l’adjoint au maire. CONVAINCRE LES MAIRES RURAUX Jean-Claude Le Maire aimerait même aller plus loin. « J’ajoute ici que, contrairement au colza, au maïs, au blé ou à la betterave


cultivés pour faire des biocarburants, il n’est nul besoin de bonnes terres pour les panneaux solaires, ni d’eau, ni de tracteurs, ni de camions, ni de gazole, ni d’installations


industrielles. Nombre de petits exploitants agricoles, dans des zones difficiles, ne peuvent plus vivre de leur terre. Les anciens continuent à entretenir les paysages, ils contribuent


souvent à l’alimentation locale, à la survie de nombreux villages et hameaux, et sont précisément des auxiliaires précieux de la protection de la biodiversité. 50 % des agriculteurs vont


partir à la retraite. Rares sont leurs enfants qui veulent reprendre : ils ne veulent pas être des agriculteurs pauvres. Une part de production solaire dans les petites fermes changerait


l’équation économique de l’exploitant, maintiendrait des agriculteurs dans les campagnes, conforterait le rôle des paysans, perpétuerait des cultures de faible rentabilité, mais utiles à la


biodiversité ». L’adjoint au maire d’Ordan-Larroque veut ainsi convaincre les maires ruraux du territoire à s’engager dans cette transition.