
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:
« C’est une grande déception. Je reviens dans le 47 avec beaucoup d’incertitudes et d’inquiétudes », confiait ce vendredi 15 novembre Sophie Borderie, présidente du conseil départemental du
Lot-et-Garonne. L’élue venait de quitter les Assises des départements de France, qui se déroulaient de mercredi 13 à vendredi 15 novembre à Angers, dans le Maine-et-Loire. Elle avait assisté
au discours de Michel Barnier, en clôture de l’événement.
Sophie Borderie n’a pas du tout été satisfaite de ce qu’elle a entendu de la part du nouveau chef du gouvernement. Pourtant, le successeur de Gabriel Attal « a mis en avant la mobilisation
du Lot-et-Garonne » lors de son discours, en lisant une de leurs affiches sur laquelle il est inscrit : « -16 millions d’euros : c’est une année d’entretien des routes départementales.
Projet de loi finances 2025 : les Lot-et-Garonnais demandent des comptes ! »
« Ce fut une longue prise de parole. Il entend nos difficultés, il nous a fait des déclarations d’amour. Par contre, il ne nous a apporté aucune preuve d’amour, pestait la patronne du
Département. Je suis infirmière en réanimation, et c’est comme s’il nous avait fait une séance d’hypnose. Je ne pouvais pas imaginer que ce serait comme ça. J’espérais qu’il y ait des
annonces, mais ça n’a pas été le cas. Aujourd’hui, il y a une urgence : celle de construire le budget 2025. »
Sophie Borderie a également souligné l’absence d’éléments concrets dans le discours de Michel Barnier. La présidente du conseil départemental du Lot-et-Garonne parle d’« un manque de
précision qui est assez inimaginable ».
« Et surtout, il ne nous a pas donné de calendrier, a ajouté Sophie Borderie. Nous n’avons également eu aucune information concrète sur les mesures qui nous seraient favorables. On sait
qu’il va y avoir des discussions avec les sénateurs, puisque maintenant le projet de loi va passer au Sénat. On devra attendre mi-décembre pour avoir des éléments plus concrets concernant
nos revendications énoncées dans la motion votée à l’unanimité par les 103 Départements. »
Selon Sophie Borderie, « Michel Barnier s’est voulu rassurant en disant que les conseils départementaux n’étaient pas des collectivités qui allaient disparaître. Mais si rien n’est fait,
c’est la mort lente des Départements à moyen et long termes. »
A louer, maison de ville située dans le coeur historique du centre-ville d'[...]
Appartement T2 situé en hyper-centre dEURAGEN, au 2ème et dernier étage dEU[...]