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l'essentiel Ce vendredi, Elon Musk était invité à participer à un appel téléphonique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Le PDG de Tesla s’impose désormais comme une figure
prépondérante au nouveau mandat du Républicain. Il faudra sans doute s’y habituer : le fantasque Elon Musk, à la tête du réseau social X et de Space X, sera vraisemblablement une figure
incontournable du second mandat de Donald Trump comme président des États-Unis. Preuve en est : ce vendredi 8 novembre, le chef d’entreprise était l’auguste invité d’un appel téléphonique
pour le moins attendu entre le Républicain et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, selon le média américain _Axios_. À LIRE AUSSI : Dans la tête d’Elon Musk : de Biden à Trump, le
jour où le patron de Tesla a changé de camp et juré la perte des Démocrates Aucune information n’a été communiquée au sujet de cette réunion. Subsiste toutefois cette question : mais
qu’apporte la présence du milliardaire aux côtés du nouveau président des États-Unis, dans le sulfureux dossier de la guerre en Ukraine ? Pas sûr qu’Elon Musk permette en tout cas à
Volodymyr Zelensky d’obtenir ce qu’il convoite : une "paix équitable et durable", de ses propres mots. Au mois de février dernier, Elon Musk avait affiché sa position sur le sujet,
affirmant qu’il n’y avait "aucune chance" que Vladimir Poutine se retrouve perdant dans ce conflit. Lors d’un événement organisé sur le réseau social X, le PDG de Tesla répondait
alors au sénateur républicain du Wisconsin Ron Johnson, estimant que ceux qui voyaient l’Ukraine sortir vainqueur de cette guerre "vivaient dans un monde imaginaire". "CES
DÉPENSES N’AIDENT PAS L’UKRAINE" À cette période, le Sénat avait mis sur la table un projet de loi visant à donner 60 milliards de dollars à l’Ukraine pour aider Kiev dans ce conflit.
Elon Musk avait alors déclaré être contre cette main tendue : "Ces dépenses n’aident pas l’Ukraine. Prolonger la guerre ne les aide pas", avait insisté le patron de Space X. Une
position controversée sur la guerre qui fait rage, et qui tranche avec le déploiement d’un grand nombre de satellites Starlink il y a quelques années pour appuyer Kiev dans ses manœuvres
militaires. À LIRE AUSSI : "Moins cher pour nous" : vers la fin du gaz russe en Europe ? Pourquoi Ursula Von der Leyen veut se fournir auprès de Donald Trump À quoi faut-il
s’attendre désormais ? Sans doute à une prise de contact très rapide entre Washington et Moscou lorsque Donald Trump sera investi comme 47e président des États-Unis en janvier prochain. Et
peut-être même avant… Le Républicain avait affirmé pendant sa campagne qu’il était capable de mettre fin à la guerre en Ukraine "en une journée". "Il y a eu un peu
d’exagération dans l’idée qu’il serait capable de le faire du jour au lendemain. Il est certain que rien ne peut régler ce problème du jour au lendemain, a déclaré le porte-parole du
Kremlin, Dmitri Peskov. Mais au moins, si la nouvelle administration cherche la paix, et non la poursuite de la guerre, ce sera mieux". À LIRE AUSSI : Donald Trump élu président :
Vladimir Poutine félicite le Républicain pour sa victoire et se dit "prêt à reprendre contact" De leur côté, les Ukrainiens, campent dans une totale incertitude. La présidence
craint de toute évidence que le nouveau président des États-Unis n’en vienne à réduire, sinon à supprimer l’aide financière américaine qui permettait jusqu’à présent à Kiev de s’armer pour
mieux se défendre.