Élections législatives 2024 en haute-garonne : qui sont les candidats et quels sont les enjeux dans chaque circonscription ?

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l'essentiel Voici tous les enjeux des élections législatives en Haute-Garonne, circonscription par circonscription. Des surprises sont attendues. 952 016 électeurs, dont 266 260 à


Toulouse, sont appelés à voter ce dimanche pour le premier tour des élections législatives. Élimination des candidats de la majorité présidentielle, percée du Rassemblement national,


victoire du Nouveau Front populaire… Voici les enjeux de ce scrutin historique, circonscription par circonscription. 1RE CIRCONSCRIPTION : CLOUET FAVORI SANS SURPRISE Il n’y a pratiquement


pas d’enjeu sur la circonscription n°1 dont 62 % des inscrits résident à Toulouse. Car l’union de la gauche totalise une large majorité de voix si on s’en tient au scrutin des européennes


(46 %). Le député sortant LFI, Hadrien Clouet, sous la bannière Nouveau Front populaire, est donc en position de favori face à la représentante du camp présidentiel Elodie Hobet. Le RN est


cependant sorti premier dans les communes de Cornebarrieu, Mondonville et Beauzelle aux Européennes. À LIRE AUSSI : Législatives en Haute-Garonne : Toulouse centre et la première


circonscription, laboratoire de l’alliance des gauches 2E CIRCONSCRIPTION : STAMBACH EN POLE POSITION La deuxième circonscription ne devrait pas échapper à Anne Stambach-Terrenoir, députée


sortante, et au Nouveau Front populaire. Cette professeure de musique n’est pas la plus clivante des candidats insoumis en Haute-Garonne, même si des électeurs socio-démocrates de la


circonscription pourraient être tentés de voter Lagleize. Jean-Luc Lagleize, du Modem, est reparti en campagne pour la majorité présidentielle. Connu dans la circonscription après son mandat


de député de 5 ans (2017-2022), il devra largement dépasser le score macroniste aux Européennes (13,5 %) s’il veut espérer. En 2022 les cantons ruraux avaient voté pour lui, les cantons


urbains avaient plébiscité Anne Stambach-Terrenoir (LFI-Nupes) au second tour. Un second tour auquel le RN pourrait accéder pour la première fois dans cette circonscription, encore


faudra-t-il rééditer le score des Européennes (l’extrême-droite y a totalisé 27 %). Le RN, dont le candidat est un parachuté, a un fil à la patte : une candidature Reconquête. À LIRE AUSSI :


Législatives 2022 en Haute-Garonne : les enjeux de la 2e circonscription 3E CIRCONSCRIPTION : VIGNON LA DERNIÈRE MACRONISTE ? Sur la 3e circonscription, la sortante Corinne Vignon


(Renaissance), risque de se trouver au sein d’une triangulaire avec le RN et le Nouveau Front Populaire. Retrouver son siège ne sera pas simple sur une circo divisée ou le RN pousse sa corne


dans de nombreux villages, où la gauche résiste bien dans les quartiers toulousains et où le centre vote souvent… Figure emblématique des LR, Laurence Arribagé a été condamnée à une peine


d’inéligibilité et ne pourra pas se présenter. Elle est remplacée par un étudiant de 23 ans. À LIRE AUSSI : Corinne Vignon face à une double offensive de la gauche et du RN 4E


CIRCONSCRIPTION : PIQUEMAL SANS SURPRISE Il ne devrait pas y avoir de surprise dans la circonscription 4, exclusivement toulousaine avec les quartiers de la rive gauche jusqu’au Mirail. Ici,


la gauche, toutes formations confondues, a obtenu la majorité absolue lors des Européennes. François Piquemal (LFI) sera-t-il élu dès le premier tour face à la candidate Renaissance Margaux


Pech, une Toulousaine qui a été responsable de la communication du Garde des sceaux Eric Dupond-Moretti ? À LIRE AUSSI : Législatives 2024 en Haute-Garonne – 4e circonscription : sept


candidats en lice pour la députation 5E CIRCONSCRIPTION : PORTARRIEU EN DANGER Depuis 2017 qu’il est élu sous les couleurs de la Majorité présidentielle, Jean-François Portarrieu n’a jamais


été aussi menacé dans son fauteuil de député de la 5e circonscription de la Haute-Garonne (nord toulousain). Le match à 3 qu’il s’apprête à livrer à ses deux mêmes adversaires depuis 7 ans


(en 2017 et en 2022), Sylvie Espagnolle et Julien Leonardelli, est incertain, et cela dès le 1er tour du 30 juin. Le scrutin qui s’annonce sur des terres pas si contrastées que cela (le


pouvoir d’achat et le taux de chômage n’ont ici rien de catastrophiques) pourrait en réalité accoucher de résultats beaucoup moins renversants qu’on ne le pense. Car si Julien Leonardelli


(RN) semble avoir le vent en poupe (il vient d’être élu le seul député européen au soir du 9 juin), Sylvie Espagnolle, auréolée de sa qualification pour le second tour en 2022, peut tout à


fait récidiver, éliminer Leonardelli ou bien même Portarrieu dès dimanche, pour jouer la victoire le 7 juillet. À LIRE AUSSI : Elections législatives 2024 en Haute-Garonne - 5e


circonscription : une alliance forcée au second tour pour battre le RN ? L’enjeu du sortant Jean-François Portarrieu, en dehors de s’afficher en candidat anti-extrémismes, est de présenter


un bilan honnête de 24 mois, dans la lignée de son premier mandat (2017-2022), lui qui continue à mettre en avant quelques projets-clés pour la circonscription, comme la construction d’un 3e


pont sur la Garonne, dont l’objectif est de relier le pôle aéronautique et le MEETT d’Aussonne, à l’autoroute A 62 au niveau d’Eurocentre (Castelnau d’Estrétefonds/Saint-Jory). 6E


CIRCONSCRIPTION : DERNIER COMBAT POUR IBORRA L’enjeu principal sera de voir si les votes aux législatives se calqueront sur ceux des dernières européennes, notamment dans une ville comme


Colomiers, bastion historique de la gauche, qui a mis en tête le Rassemblement national pour la première fois de l’histoire dans un scrutin. Du reste, pour la députée sortante Monique


Iborra, l’enjeu sera d’être en mesure de se placer devant le candidat du Nouveau Front Populaire, Arnaud Simion, pour espérer être réélue au second tour dans un "élan républicain"


face à la candidate RN. À LIRE AUSSI : Dans la sixième, Monique Iborra peut-elle conserver son siège ? 7E CIRCONSCRIPTION : LA GAUCHE AVEC BEX Quatre candidats seulement sont en lice dans la


7e circonscription pour ce 1er tour des Législatives. Mais le duel Rassemblement National, porté par Gaëtan Inard, jeune attaché parlementaire d’Eric Ciotti (LR), face au Nouveau Front


Populaire s’annonce comme un match au sommet dans cette circonscription rurale où le RN a tout raflé lors des Européennes, scorant entre 30 et plus de 40 %, à Muret et dans les villages. Si


aux Européennes, la Gauche est arrivée en ordre dispersé depuis, les alliances LFI, PS, PC, écologistes, se sont resserrées autour du candidat du Nouveau Front Populaire et député sortant,


Christophe Bex (LFI). Ces deux blocs pourraient cependant être contrebalancés dans un sursaut républicain par l’ancienne députée macroniste de cette même circonscription du Muretain,


Elisabeth Toutut-Picard (2017-2022), pour glisser vers une triangulaire au second tour. À LIRE AUSSI : Election législatives en Haute-Garonne - 7e circonscription : entre le RN et le Nouveau


Front populaire, le match de la campagne 8E CIRCONSCRIPTION : AVIRAGNET FAVORI FACE AU RN Triangulaire ou non, c’est le principal enjeu de la huitième circonscription dans le Comminges, où


le score du Rassemblement national a été le plus important de Haute-Garonne lors des élections européennes. Tout dépendra du score obtenu dimanche par la candidate de la majorité


présidentielle, Céline Laurenties-Barrère. Si cette dernière se maintenait au second tour, le député sortant Joël Aviragnet (Nouveau Front populaire) pourrait se retrouver affaibli contre le


Rassemblement national. Mais le député socialiste, bien enraciné dans son territoire et soutenu par la présidente de la Région Occitanie Carole Delga, conserve toutes ses chances d’être


réélu. À LIRE AUSSI : Élections législatives 2024 en Haute-Garonne – 8e circonscription : le député sortant Joël Aviragnet reçoit le soutien de Raphaël Glucksmann 9E CIRCONSCRIPTION :


ARRIGHI FAVORITE À cheval entre la ville et les champs, la circonscription de la Haute-Garonne a enregistré une hausse sensible du Rassemblement national lors des Européennes. Jordan


Bardella est arrivé en tête avec 21,41 % et a obtenu le 9 juin dernier, deux fois plus de voix que le candidat RN aux législatives de 2022. Mais en y regardant de plus près, si on cumule le


nombre de voix de la gauche sous la bannière du Nouveau Front populaire, les candidats ont obtenu plus de 48 % des voix. Ce qui peut laisser entrevoir à la députée sortante EELV Christine


Arrighi, soutenue par de nombreux maires, une réélection. Elle devra composer avec le RN, mais aussi un candidat de la majorité présidentielle, le jeune Florian Delrieu qui espère incarner


une troisième voie et profiter de l’absence de candidat LR. À LIRE AUSSI : Législatives 2024 en Haute-Garonne : voici les candidats sur a 9e circonscription 10E CIRCONSCRIPTION : FAURE


MENACÉE Dans le Lauragais, la ministre chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure (Parti radical/Ensemble), est en grande difficulté. Elle avait été élue en 2022 avant de céder


la place un mois plus tard à son suppléant, Laurent Esquenet-Goxes, lors de son entrée au gouvernement. Son siège est menacé par le maire PS d’Ayguevives, Jacques Oberti (Nouveau Front


populaire), président de l’association des maires de Haute-Garonne et bien implanté dans la circonscription. Une triangulaire est probable au sortir du premier tour À LIRE AUSSI :


Législatives en Haute-Garonne. Dans le Lauragais, le Nouveau front populaire veut faire tomber une ministre