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l'essentiel Environ 350 taxis ont manifesté sur le périphérique et en centre-ville de Toulouse, lundi 11 décembre. Le conseiller du président Macron ne les a pas convaincus. Les taxis
toulousains et haut-garonnais, rejoints par des collègues régionaux, ont mis le périphérique et les entrées ouest de Toulouse sens dessus dessous, ce lundi 11 décembre en matinée. Le
centre-ville n’a pas été épargné, puisque le secteur de la préfecture a été aussi embouteillé. À LIRE AUSSI : REPLAY. Toulouse : Emmanuel Macron en visite à Toulouse, colère des taxis...
suivez notre direct La cause de leur colère ? Une disposition du plan de financement de la Sécurité sociale qui les obligera à transporter plusieurs patients, dans le cadre des transports
médicalisés. Dès 7 h 30, les bouchons cumulés ont atteint plusieurs dizaines de kilomètres, dans le secteur de l’aéroport, puis sur le périphérique en direction des Ponts-Jumeaux, sur les
bords du canal ou vers la Caisse primaire d’assurance maladie, où ils étaient attendus en délégation. 350 VÉHICULES, "UN SUCCÈS" POUR L'UNT 31 Tous les axes qui croisaient la
route de ce convoi de 350 véhicules ont été embouteillés, du pont des Catalans au quartier des Minimes, en passant par Guilheméry et le Grand Rond, et évidemment les boulevards. Pour quel
résultat ? Nul ou quasi-nul, pour l’instant. La promesse d’une rencontre avec un conseiller du président de la République, en visite hier dans la Ville rose, avait pourtant donné de l’espoir
aux représentants des taxis. Espoir douché dès l’entrée dans la salle de la préfecture. FACE À UN CONSEILLER PRÉSIDENTIEL EN VISIOCONFÉRENCE « Nous nous sommes retrouvés face à un
conseiller en visioconférence, alors que nous attendions quelqu’un en chair et en os, raconte Stéphane Abeilhou, porte-parole de l’Union nationale des taxis de Haute-Garonne (UNT31). Et mes
collègues ont eu le même sentiment que moi : celui de s’être fait promener. » À LIRE AUSSI : Toulouse : contre le covoiturage sanitaire obligatoire, les taxis vont manifester lundi 11
décembre Pareil pour la réunion avec la directrice de la Caisse primaire d’assurance maladie, plus tôt dans la matinée. « Pour l’instant, on est dans une phase de dialogue, où il faut
essayer de reconstruire ce qui a été mal édifié dans le projet du gouvernement », glisse diplomatiquement le représentant des taxis de Haute-Garonne. "SI ON N'A RIEN FIN JANVIER,
IL FAUDRA REPARTIR AU COMBAT" Mais Stéphane Abeilhou sait bien que sa « base » n’acceptera pas de se mobiliser sans que le gouvernement ne bouge. D’autant que la plupart des 350
artisans et salariés mobilisés ont perdu une journée entière ou presque. Des tractages ont en effet été organisés jusque tard dans l’après-midi, à l’hôpital Rangueil, à Purpan et dans
plusieurs cliniques de l’agglomération. « On va laisser passer les fêtes de fin d’année, mais si mi-janvier nous n’avons aucun signal positif, il faudra y repartir. Et cela risque d’être un
peu moins gentil que ce qui s’est passé aujourd’hui. »