Journée mondiale de l’épilepsie : l’association toulousaine lou têt veut sensibiliser à la maladie

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l'essentiel À l'occasion de la journée internationale de l'épilepsie, le 8 février,  "Lou Têt-La Maison des épilepsies" veut sensibiliser sur la maladie. Fondée à


Toulouse il y a vingt ans par des parents d'enfants épileptiques sévères, cette association accompagne les familles de la région.  Elle porte le nom de « Lou Têt » pour « Le Toit » en


occitan. Un toit protecteur pour les personnes souffrant d’épilepsie et leurs familles. Depuis vingt ans, Lou Têt-La Maison des épilepsies, à Toulouse, offre un accueil, une écoute face à


cette maladie cérébrale encore mal connue et incomprise. Ce lundi 8 février, à l’occasion de la journée internationale de l’épilepsie qui se déroule dans 120 pays, les bénévoles de cette


association régionale veulent sensibiliser. « Il y a différentes épilepsies. La plupart des Français pensent qu’il n’en existe qu’une, qui se manifeste par une crise impressionnante et


généralisée. Mais des épileptiques peuvent avoir aussi ce qu’on appelle des absences et, surtout, il faut comprendre comment cette maladie fatigue, comment elle peut impacter la vie


quotidienne, la concentration, l’apprentissage, etc », souligne Nathalie Marco-Boscary, secrétaire de l’association Lou Têt-Maison des épilepsies. 25 % DES PATIENTS ONT DES FORMES


D'ÉPILEPSIES RÉSISTANTES AUX TRAITEMENTS Dans près de 60 à 75 % des cas, les personnes souffrant d’épilepsie peuvent mener une vie normale sans crises, si elles sont correctement


traitées avec des médicaments antiépileptiques. En revanche, certaines personnes, adultes ou enfants, présentent des formes pharmaco-résistantes et cette épilepsie grave aura un


retentissement sur l’apprentissage et sur la vie sociale. En France, 20 % des patients épileptiques adultes et 10 % des enfants épileptiques sont concernés, soit 20 à 30 000 personnes. Pour


ces cas d’épilepsie sévère, Lou Têt déploie ses propositions d’accompagnement sur la région Occitanie (aide à la constitution de dossiers lorsqu’il y a des situations de handicap, soutien


moral aux familles, actions de sensibilisation et de déstigmatisation de la maladie). Elle est notamment en lien avec l’établissement Castelnouvel, à Léguevin, une des rares structures


spécialisées en France pour la prise en charge des enfants et adolescents atteints d’épilepsie. "MÊME INVISIBLE LA CRISE CHAMBOULE LE CERVEAU DE NOTRE FILS DE 13 ANS" « Le courage 


! Il en faut tous les matins à notre fils de 13 ans atteint d’épilepsie pour vivre sa vie d’adolescent le plus normalement possible. Il ne peut jamais savoir quand il aura une crise et


lorsqu’elle survient, et même si parfois elle reste invisible aux yeux des autres, elle lui ‘‘chamboule’’ le cerveau, atteint sa concentration, lui retire toute énergie et lui cause des


migraines insoutenables l’obligeant à manquer la classe pendant plusieurs jours. Il lui faut donc beaucoup de courage pour se lever chaque matin en raison de la fatigue liée à son


traitement, du courage pour affronter le stress ambiant d’une grande ville, d’un bus envahi de gens pressés, d’un prof pas toujours très compatissant et de camarades qui ne peuvent pas se


mettre à sa place », témoignent des parents, membres de l’association. L’épilepsie touche 1 % de la population française, avec une incidence supérieure chez les enfants et les personnes


âgées : 50 % des épilepsies débutent avant l’âge de 10 ans et 25 % surviennent après 65 ans. Pour plus de renseignements sur l’association Lou Têt-La Maison des épilepsies :


https://lmdemidipyr.simdif.com