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La septième vague de l'épidémie de Covid-19 est en reflux dans toute la France métropolitaine, mais les hospitalisations restent à un niveau élevé et les décès continuent à augmenter,
ont observé les autorités sanitaires vendredi. Après six semaines d'affilée de hausse, "la circulation du SARS-CoV-2 a diminué sur l'ensemble du territoire" la semaine du
11 au 17 juillet, "néanmoins toujours à un niveau très élevé", avec environ 90.000 nouveaux cas quotidiens, selon le point hebdomadaire de Santé publique France. A l'hôpital,
la baisse se manifeste également mais les nouvelles entrées (plus de 7.900) et les nouvelles admissions en soins critiques (environ 740) sont demeurées à des niveaux élevés, notamment pour
les plus de 70 ans. Côté décès, ils ont continué à augmenter à l'hôpital, avec 590 la semaine écoulée. Depuis cinq mois, 25.000 personnes sont décédées du Covid Même si "on est
assez rassurés maintenant" sur la suite de la vague actuelle, Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, a averti jeudi que "les mouvements de population liés aux
vacances" pourraient provoquer "une tension assez forte" à l'hôpital dans les zones de villégiatures où les effectifs ne sont "pas totalement adaptés". Dans ce
contexte, le gouvernement français a annoncé vendredi que les personnels soignants non vaccinés, écartés de leur emploi depuis des mois, ne seraient pas réintégrés. Les soignants français -
médecins, infirmiers... - qui exercent à l'hôpital ou dans les maisons de retraite, et plus globalement les employés de ces établissements de santé, sont obligés depuis l'an
dernier d'être vaccinés contre la maladie. L'actuelle vague est portée par des sous-variants d'Omicron, notamment BA.5, désormais majoritaire. Trois cas d'un nouveau
membre de la famille Omicron surveillé de près, BA.2.75 -surnommé "Centaure"-, ont été détectés en France (en Martinique, en Occitanie, dans le Grand Est). Soulignant que la
couverture vaccinale "reste insuffisante", notamment chez les plus âgés, les autorités sanitaires ont appelé à l'accentuer. Seuls 39,5% des 80 ans et plus et 45,4% des
résidents en maisons de retraites médicalisées éligibles avaient reçu la deuxième dose de rappel au 18 juillet. Ainsi, la Première ministre Elisabeth Borne a reçu vendredi matin sa deuxième
dose de rappel, invitant les personnes vulnérables (les plus de 60 ans, femmes enceintes, moins de 60 ans "à risque" notamment) à faire de même pour "passer un été
serein". "Beaucoup de nos patients âgés en hospitalisation conventionnelle sont encore dans des situations difficiles, souvent de décompensation de leurs pathologies à cause du
Covid (...); c'est dommage alors que le vaccin est efficace pour réduire les formes graves", a noté jeudi le gériatre et membre du conseil scientifique Olivier Guérin.