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Cet article date de plus de quinze ans. C'est ce que révèle une étude de la Faculté de médecine de l'Université de Strasbourg.Ces travaux mettent en évidence "la perspective
d'un diagnostic précoce des risques encourus par le nouveau-né, grâce à l'examen d'un simple échantillon sanguin et d'un traitement préventif, puisque les médicaments
existent", selon le Pr Bousquet mercredi. Article rédigé par France2.fr France Télévisions C'est ce que révèle une étude de la Faculté de médecine de l'Université de
Strasbourg. Ces travaux mettent en évidence "la perspective d'un diagnostic précoce des risques encourus par le nouveau-né, grâce à l'examen d'un simple échantillon
sanguin et d'un traitement préventif, puisque les médicaments existent", selon le Pr Bousquet mercredi. Le nerf vague, qui contrôle le fonctionnement du coeur, agit comme un frein
cardiaque. S'il fonctionne exagérément, il peut mener à des ralentissements très importants du rythme cardiaque, voire à des arrêts cardiaques, explique le directeur du laboratoire de
neurobiologie et pharmacologie cardiovasculaire. Depuis une dizaine d'années, une équipe associant pédiatres, pharmacologues et biologistes moléculaires a comparé les coeurs de bébés
décédés de mort subite et ceux décédés de mort traumatique, par exemple. L'examen des échantillons a permis de découvrir sur les premiers une augmentation importante des récepteurs
spécifiques à l'acétylcholine, la substance produite par le nerf vague qui assure la transmission de l'influx nerveux. Le syndrome de la mort subite du nourrisson, qui frappe dans
la première année de la vie, est la 3e cause de mortalité infantile dans cette tranche d'âge. Il frappe un bébé sur 2.000 en moyenne en France, soit 400 décès par an en France. Depuis
une quinzaine d'années, lorsqu'on a découvert que le risque pouvait être réduit en faisant dormir les bébés sur le dos et non plus sur le ventre, le taux de décès par mort subite a
diminué de plus de 50%, mais ce syndrome n'a pas été éliminé.