Finale de pro d2 - guiry : "l’enthousiasme offensif de biarritz face au rouleau compresseur perpignan" - ici

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À cinq jours de la finale de Pro D2 qui opposera le Biarritz Olympique Pays Basque à Perpignan, Bertrand Guiry, le troisième ligne qui a évolué dans les deux clubs évoque l'opposition


de style et le duel de cette finale. Quatre ans passés à Biarritz, sous le maillot des Rouge et blanc. Sept sous le maillot de Perpignan, lui qui est ORIGINAIRE DES PYRÉNÉES-ORIENTALES et


qui a été formé à l'Usap, arrivant tout droit de Millas. Bertrand Guiry fait partie de ces joueurs qui ont bien connu les deux clubs. Le BO et l'Usap qui s'affrontent CE


SAMEDI EN FINALE DE PRO D2 (17h30). Le troisième ligne qui a pris sa retraite à l'issue de la saison, avec Provence Rugby, évoque cette confrontation. FRANCE BLEU PAYS BASQUE :


BIARRITZ-PERPIGNAN, QUAND ON A ÉVOLUÉ DANS LES DEUX CLUBS, ON NE POUVAIT PAS RÊVER MIEUX ? BERTRAND GUIRY : C'est une affiche qui fait plaisir à beaucoup de monde, malgré les bonnes


performances des deux autres barragistes (Vannes et Oyonnax). Ça fait deux ans maintenant, et malheureusement, la saison s'était arrêtée l'an dernier pour Perpignan mais ils


étaient déjà en bonne position pour prétendre à la montée. Et puis Biarritz a fait une très belle saison et s'est rapidement assuré à la troisième place avant la fin de la phase


régulière. Ce sont deux clubs historiques, et l'affrontement suscite logiquement beaucoup d'engouement. À LIRE AUSSI VOUS AVEZ PENSÉ QUOI DE CETTE DEMIE DU BO, QUI EST ALLÉ


CHERCHER LA QUALIFICATION À VANNES (34-33) APRÈS LA SIRÈNE ? C'était vraiment un match spectaculaire. C'est vrai qu'on est pas tout le temps habitué à avoir des phases finales


avec autant d'essais et parfois, on a droit à des matches un peu plus cadenassés. Mais c'était vraiment un plaisir à regarder. Et puis, ce n'est pas la première fois cette


saison que Biarritz va chercher les matches dans les arrêts de jeu. Ils ont eu le mérite de s'accrocher jusqu'au bout et d'y croire jusqu'au bout. VOUS EN AVIEZ VÉCU, DES


FINS DE MATCH COMME CELLE LÀ ? J'en ai vécu quelquefois. J'ai souvenir d'un match à l'époque de Perpignan. On avait gagné un match à Toulon sur la sirène, sur un drop de


David Melé. Il n'y a rien de mieux pour créer une histoire avec un groupe, avec une équipe. Et on a bien vu la réaction des joueurs à la fin du match, qui était dans un état


d'euphorie légitime. Ce qu'ils ont mis en route depuis un petit moment, ça s'est validé sur cette demi-finale et ça va leur servir pour la finale. CETTE FINALE ENTRE CES DEUX


ÉQUIPES, LE BO ET L'USAP, VOUS LA VOYEZ COMMENT ? Ça va être un peu une opposition de style, en tout cas par rapport aux demi-finales qu'on a vu. Perpignan, très solide


collectivement et qui, même dans ces temps faibles, se met rarement sous pression. Oyonnax a réussi quelques percées en fin de première mi-temps et sur la deuxième partie a essayé mais ils


ont su faire le dos rond. Il faut vraiment être disciplinés face à cette équipe de Perpignan, parce qu'on a vu qu'ils trouvent une touche sur une pénalité un peu anodine et


derrière, ils ont été performants avec leur paquet d'avants, sur ballon porté notamment. Face à l'Usap il y aura cette équipe de Biarritz qui sur ces demi-finales a envoyé beaucoup


de jeu et cette ligne de trois quarts qui était très performante [...] L'une des forces de Perpignan de toute façon sur cette saison, c'est la défense. Contre Oyonnax, ils


n'ont pas beaucoup gratté de ballons, ils ne sont pas beaucoup mis à la faute. Ils ont su subir et derrière, attendre le bon moment. Ce sera donc l'enthousiasme, l'euphorie


offensive de Biarritz face à ce rouleau compresseur de Perpignan qui laisse peu de munitions à ses adversaires. > Le jeu au sol, un secteur clé pour cette finale VOUS PARLEZ DE GRATTAGES,


À BIARRITZ, IL Y A AUSSI DE SACRÉES GRATTEURS DE BALLONS... Quand on affronte le BO, cette saison encore plus que l'année dernière, c'est un secteur clé sur lequel les équipes


travaillent. Il faut offensivement avoir des soutiens au porteur de ballon assez proche et constamment. Il faut avoir de bonnes attitudes au sol pour essayer de batailler et de libérer le


ballon. C'est vraiment un casse-tête. Armitage, Dyer et d'autres sont très performants sur ce secteur. après, on a vu que Biarritz, sur la demie contre Oyo, a essayé de ralentir


les ballons et ils se sont un mis en difficulté parfois avec quelques pénalités. Après, avec l'expérience qu'ils ont, ces joueurs. Ce sont des gars capables de mettre la main quand


il faut, et d'éviter de trop se mettre à la faute. Donc plus ça va être un secteur clé, l'un des enjeux de ce match. NÉO-RETRAITÉ, VOUS AVEZ QUITTÉ LE BO IL Y A DEUX ANS. VOUS


JOUIEZ À PROVENCE RUGBY ET IL Y A QUELQUES SEMAINES, VOUS AVEZ DISPUTÉ LE DERNIER MATCH DE VOTRE CARRIÈRE. C'était un moment particulier. Malgré le contexte du Covid-19 qu'on


connaît. On a fait l'avant-dernier match à domicile où l'on s'est maintenus contre Montauban. J'ai eu la chance de disputer ce match. Et puis derrière, on a joué un


dernier match à Aurillac sans pression face à une équipe qui jouait encore le maintien donc ça a été plus difficile. Malgré tout, j'ai essayé de profiter un maximum de ce moment.


C'était un joli moment. Cette décision était réfléchie depuis un certain temps avec ma compagne. C'est une somme de critères, des projets familiaux et professionnels pour la suite,


plus l'usure physique parce qu'aujourd'hui, c'est un investissement au quotidien et quand on voit les jeunes qui sont à 200%, il faut être exemplaire, être capable de se


donner toujours plus. J'estimais donc que c'était le bon moment pour finir et pour préparer la suite. RETROUVEZ L'INTERVIEW COMPLÈTE DE BERTRAND GUIRY DANS 100% CLUB  SUPER


SAMEDI RUGBY SUR FRANCE BLEU PAYS BASQUE DÈS 17H ! La finale de Pro D2, BIARRITZ - PERPIGNAN (17H30) et la dernière journée de Top 14, BAYONNE - STADE FRANÇAIS (21H) sont à vivre en


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