
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:
Dernière en date, une immense affiche Coca Cola sur le Palais de justice sur l'île de la Cité à Paris. Un moyen pour les monuments historiques de financer leur rénovation. Au détriment
de l'esthétique? Dernièrement de nombreux bâtiments se sont recouverts de ces bâches publicitaires. Le Louvre, le Musée d'Orsay, la Monnaie de Paris n'ont pas hésité à louer
une partie des bâches de leurs chantiers à des sponsors. C'est possible depuis 2007 et la publication d'un décret dérogatoire au Code du patrimoine. Il autorise les affiches sur
les échafaudages, si elles ne représentent pas plus de la moitié de la surface totale de la bâche, et si l'intégralité des recettes sert à financer les travaux. Depuis 2007, les cas ce
sont donc multipliés. L'Oréal, Swatch, Hermès, Apple, Coca Cola ou encore Chanel se sont ainsi affichés en plein Paris. Parce que ce qui intéresse ces grandes marques, c'est bien
les lieux emblématiques et particulièrement passants de la capitale, pour toucher le plus de monde possible. loading Ces publicités géantes peuvent permettre de financer entre 10 et 100% des
travaux, souvent cela atteint la moitié du coût du chantier. C'est donc très tentant pour des monuments historiques parfois en manque d'argent. Mais pas question pour autant
d'accepter tout et n'importe quoi. La Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) doit donner son accord à chaque projet et pour chaque affiche. Elle refuse rarement. Mais
le Centre des monuments nationaux, lui, a déjà refusé certaines propositions. Ce fut le cas notamment pour la rénovation en cours du Dôme du Panthéon. Une marque était prête à débourser un
million d'euros, mais le CMN a repoussé cette offre. Pas question d'afficher de la publicité sur la bâtiment où est enterré Jean Moulin. Trop symbolique. loading