Homicide involontaire : deux ans de prison requis pour le motard qui avait tué un gendarme - ici

Ce mardi, le procureur de Bergerac a requis deux ans de prison pour un ouvrier agricole de 53 ans. En février 2010, à Saint Julien d'Eymet, au guidon de sa moto, il avait fauché un

gendarme qui effectuait un contrôle. Le motard ne s'était pas arrêté et le gendarme était finalement décédé à l'hôpital. Le jugement sera rendu le 8 octobre. En février 2010, à

Saint Julien d'Eymet, UN ANCIEN MAÎTRE DE CHAI DE 53 ANS AVAIT FAUCHÉ AVEC SA MOTO UN GENDARME QUI EFFECTUAIT UN CONTRÔLE . Ce motard ne s'était pas arrêté. Il avait déposé son

fils - qui était aussi sur la moto - chez son ex femme, puis avait pris le temps de se changer avant de se rendre à la gendarmerie. Le gendarme percuté est finalement décédé à

l'hôpital. Trois ans après, LE PROCUREUR A DONC REQUIS DEUX ANS DE PRISON AVEC MANDAT DE DÉPÔT . Le ministère public a eu l'impression que le prévenu n'avait pas pris

conscience de la gravité de ses actes. Il faut dire que l'attitude du prévenu a choqué au cours de l'audience. L'avocate de la veuve du gendarme décrit une attitude

"pitoyable et arrogante". Au tribunal, le prévenu n'a présenté aucune excuse et s'est défendu bec et ongle. S'il reconnait avoir percuté le gendarme et avoir pris la

fuite, il minimise la dangerosité de son excès de vitesse. Selon lui, il roulait entre 100 et 120 kilomètres heure avant d'apercevoir le gendarme mais "_à 90km/h ça aurait été

pareil_ ", a-t-il affirmé. **Les réquisitions n'ont satisfait ni les parties civiles, ni le prévenu. ** Pour la famille du gendarme, deux ans, c'est trop peu au regard du

préjudice et de l'attitude du motard. Pour l'avocat du prévenu, un mandat de dépôt, trois ans après les faits, est incompréhensible. **Le tribunal rendra sa décision le 8 octobre.

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