Biarritz : ivre, il frappe un chauffeur de bus qui a refusé de le laisser monter à bord - ici

Un piéton a délivré plusieurs coups de poing à un chauffeur de bus à Biarritz dans la nuit de dimanche à lundi. Le conducteur ne voulait pas le laisser monter à bord. L'agresseur a

depuis été arrêté par les policiers. Le conducteur du bus va bien, mais il est encore choqué par ce qu'il lui est arrivé lors de son service de nuit du dimanche 7 au lundi 8 août. Peu

après deux heures du matin, un homme qui se tenait au milieu de la route a voulu monter coute que coute dans le bus. Devant le refus du conducteur, le piéton a délivré plusieurs coups de

poing à sa victime, après avoir brisé l'une des vitres du bus. La victime s'en sort AVEC DE LÉGÈRES BLESSURES AU VISAGE. UNE VITRE CASSÉE, DES COUPS DE POING AU VISAGE, UNE RADIO

BRISÉE Rendez-vous chez le médecin puis le psychologue. Au lieu de conduire son bus, le salarié de _Txik-Txak_ enchaine les rendez-vous médicaux ce mardi 9 août, un jour après avoir été

victime d'un HOMME ALCOOLISÉ, pour savoir s'il est en état de reprendre le travail.  Comme le rapporte à la fois la police nationale des Pyrénées-Atlantiques et plusieurs délégués

syndicaux du réseau de transport en commun, l'agression a eu lieu sur les coups de deux heures du matin : un homme se tient au milieu de la voie du Trambus à Biarritz, dos au véhicule

qui s'arrête. La personne tente alors de monter dans le bus, mais elle est ivre. Le conducteur refuse, surtout que le bus se trouve entre deux arrêts.  7 JOURS D'ITT POUR LA

VICTIME Le piéton s'énerve, tente d'arracher un premier essuie-glace, en vain. Il s'en prend au deuxième essuie-glace et arrive à l'arracher. Il l'utilise pour

briser la vitre du conducteur, avant d'asséner DEUX COUPS DE POINGS À LA MÂCHOIRE du conducteur.  La victime a déjà utilisé sa radio pour appeler des renforts. Le temps que ces derniers

arrivent pour interpeller l'homme dangereux, l'agresseur en profite pour cette fois-ci s'en prendre à la radio du bus. Il est ce mardi EN GARDE À VUE. Puis, en raison de son

état mental, il a été transféré dans un hôpital psychiatrique de Bayonne. Le conducteur agressé s'est vu notifié SEPT JOURS D'ITT (Incapacité temporaire de travail). LES EMPLOYÉS

DU RÉSEAU TXIK-TXAK AVAIENT DEMANDÉ DAVANTAGE DE MOYENS POUR LEUR SÉCURITÉ La sécurité des conducteurs, c'était l'une des revendications de la grève intersyndicale menée par une

partie du personnel du réseau Txik Txak. Ils avaient obtenu la mise en place d'une équipe de sécurité active le matin entre 8h et 13h.  À LIRE AUSSI Une équipe de sécurité de nuit est

déjà en place. _"Mais ils ne peuvent pas être partout, on ne peut pas mettre un agent dans chaque bus"_, regrette Jérôme Munch, délégué syndical CGT du personnel _Txik-Txak_.