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Des écoliers sur le terrain des apprentis ingénieurs. C’est le principe de « Da Vinci Robotics ». Un défi lancé par l’école d’ingénieurs de Calais, qui a réuni des enfants et des adolescents
pour des affrontements entre robots, à programmer sur place. Il s'agit de susciter des vocations. DEUX ÉCOLIERS, QUATRE COLLÉGIENS ET DEUX LYCÉENS SONT COACHÉS PAR UN ÉLÈVE INGÉNIEUR.
Ils ne se connaissent pas, mais forment rapidement une équipe, autour d’un grand bac en bois, où un parcours est dessiné. CHAQUE GÉNÉRATION FAIT AVANCER UN ROBOT, raconte Rudy Alba, est
professeur de technologie à Aire-sur-la-Lys : > Le robot du collège doit détecter le robot des écoles pour > pouvoir commencer son parcours, qui va consister en un suivi de > ligne
et en des évitements d'obstacles. Et à la fin de ce > parcours, le robot du lycée devra détecter le robot du collège > pour pouvoir faire sa partie, en récupérant un objet avec
une > pince. Et donc CES TROIS PROGRAMMES DOIVENT S'ENCHAÎNER, POUR > RÉUSSIR LA TOTALITÉ DE L'ÉPREUVE. Et quel que soit leur âge et leur formation, ces jeunes sont absorbés
et très motivés par leur mission du jour. > ON EST EN TRAIN DE FAIRE DES CODES COULEURS POUR QUE LE ROBOT > AVANCE. On fait ces codes pour qu'il aille dans une seule direction,
> comme il y a plusieurs lignes, raconte une écolière. > On est en train de coder pour gérer le robot qui va prendre un > cylindre, avec des ultrason et des leds. C'est le
futur : nous > vivons dans UN MONDE OÙ L'INFORMATIQUE EST PRÉSENTE PARTOUT. JE > CONSEILLE À TOUT LE MONDE DE S'ORIENTER SUR ÇA, parce qu'on en a > besoin, explique
un lycéen. DE BELLES CARRIÈRES ET DE BONS SALAIRES Les enseignants soulignent que ces jeunes, même les plus réfractaires s’investissent très vite et réussissent, car cette programmation de
robot permet DE REDONNER DU SENS À CE QU’ILS APPRENNENT EN CLASSE. En espérant ATTIRER CES JEUNES VERS LES MÉTIERS TECHNIQUES, explique Dominique Durier, directeur-adjoint du Lycée Léonard
de Vinci, à Calais : > On manque cruellement de scientifiques et d'ingénieurs. On veut > donc essayer de donner très tôt le virus de la programmation et la > robotique est un
bon support. MÉCONNAISSANCE ET MAUVAISE IMAGE DE > L'INDUSTRIE font que ces métiers peinent à recruter, et nous > arrivons tout juste à remplir nos formations, alors qu'IL Y
A DE > BELLES CARRIÈRES À LA CLÉ ET DE BONS SALAIRES.