Le chantier naval socarénam a-t-il un avenir à boulogne-sur-mer? - ici

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En plus de la pêche, la construction navale est une activité historique à Boulogne. L’entreprise Socarénam, qui fait travailler plus de 250 personnes dans le port, a besoin de place pour se


développer, avec des navires plus gros. Et ça devient très compliqué, face aux projets dans le tourisme. L’entreprise Socarénam est inquiète. LE CARNET DE COMMANDES DU CHANTIER NAVAL


BOULONNAIS (également implanté à Etaples et à Calais) EST PLEIN. Il y a des chalutiers, des navires pour les pompiers de Marseille et vedettes pour les armées françaises et belges. Mais ÇA


COINCE POUR ASSURER L’AVENIR DU SITE, raconte Philippe Gobert le patron de Socarenam :  > La cale, à  l'intérieur de nos locaux, qui nous suffisait, il y a > vingt ans, nous 


permet de fabriquer des bateaux de 54 m maximum. Et > aujourd'hui, elle est pleine pour deux ans.  "CELA NOUS PÉNALISE EN TERME DE COÛTS, poursuit Philippe Gobert. Car nous


faisons venir les coques depuis notre site de Saint-Malo, avec des dépenses de remorquage, d’assèchement des bateaux pour des travaux de peinture, et des travaux d'armement à


l'extérieur qui sont soumis aux conditions climatiques."  INVESTIR DANS UNE CALE DE 100 M L’ENTREPRISE DEMANDE DONC UN INVESTISSEMENT PUBLIC, À LA RÉGION, propriétaire du port. Il


faudrait 14 millions d’euros pour créer une cale abritée de 100 m de long. Mais Socarenam paierait des loyers pour l’utiliser.  > Si on avait une cale qui permette de faire des navires 


jusqu'à 90 > m, CE SERAIT UN POTENTIEL ÉNORME DE CRÉATION D'EMPLOIS. Mais il > faut avoir une volonté politique. Philippe Gobert. Aujourd'hui patron et salariés de


Socarénam craignent que L’AVENIR DU PORT NE SE DESSINE QU’À TRAVERS LA PLAISANCE, LA SALLE DE SPECTACLES ET LA THALASSOTHÉRAPIE, qui sont en projet