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Un film d’Amor Hakkar avec Yassine Benkhadda, Afida Tahri, Florian Miazga et Omar Yami, en Avant première ce mardi 10 à 20h15 au Cinéma Mégarama Beaux Arts de Besançon. SYNOPSIS : Ali est
heureux. Il vit à Paris avec Eric depuis 2 ans. Un soir, il reçoit un coup de fil de sa soeur qui l’informe que sa maman a fait un AVC. Il n’hésite pas ; il décide de retourner à Besançon.
Eric l’accompagne. C’est un retour qu’appréhende Ali ; il sait qu’il a fui, il y a 5 ans, sa famille, son quartier, sa ville parce qu’être homosexuel, cela n’est pas concevable, inimaginable
pour les siens. La voiture roule et se rapproche de Besançon. Ali espère voir sa mère, la rassurer et se rassurer, puis repartir aussitôt. C’est un retour périlleux qu’Ali effectue dans sa
famille musulmane pratiquante où l’homosexualité est grand péché. Ali ne le sait pas encore ; il fera un choix qui restera le sien. Le film sort le 11 décembre 2019. BIOGRAPHIE D'AMOR
HAKKAR: Arrivé en France avec ses parents à l’âge de six mois, il passe sa jeunesse à Besançon, où il suit des études scientifiques. De cette enfance franc-comtoise, il tire La cité des
fausses notes, roman publié aux éditions Pétrelle en 2001 (Prix du Livre Marcel Aymé 2002). Passionné de cinéma et d’écriture, il réalise un premier court métrage e 1990 Apprends-moi à
compter jusqu’à l’infini, suivi d’un long-métrage deux ans plus tard, Sale temps pour un voyou, avec Pierre-loup Rajot, Sylvie Fennec et Serge Giamberardino. En 1998 Amor Hakkar re-découvre
sa région natale, les Aurès, où il tourne quelques année plus tard Timgad, la vie au coeur des Aurès, documentaire de 52 minutes pour France 5. Cette découverte algérienne lui inspire
également en 2004 le scénario de La Maison jaune soutenu par le fond d’aide à la production de Franche-comté et le fond Sud Cinéma ainsi que Alger 2007 capitale de la culture arabe. Le film
est tournée en 2006 dans les Aurès et en langue berbère (lauréat fondation Beaumarchais SACD 2006). La Maison jaune sort en France en 2008. Le film remporte de nombreux prix dont le prix
oecuménique et le prix Don Quijote au festival Locarno en 2007. Amor travaille ensuite au long métrage Quelques jours de répit avec Marina Vlady et Samir Guesmi. Le film sera sélectionné au
Festival du film de Sundance en 2011. Dans les années qui suivent Amor Hakkar réalise « La Preuve » en 2012 « Celle qui vivra » en 2015 et enfin « Le choix d’Ali » en 2018.