Synthèse du grand prix : vedette américaine


Play all audios:

Loading...

Sans surprise, Lewis Hamilton a décroché son sixième titre mondial à Austin en renforçant son statut de super star même s'il a dû se contenter de la deuxième place derrière son équipier


Valtteri Bottas dans une course qui a tenu toutes ses promesses, sauf pour une Scuderia Ferrari soudainement aux abonnés absents... Six fois Champion du monde, dont cinq couronnes depuis


2014 : Hamilton est sur les traces de Schumacher dont tous les records finiront par être battus alors qu'on les pensaient inaccessibles il n'y a pas si longtemps encore. Le pilote


britannique est au sommet de son art et son équipe Mercedes a encore de beaux jours devant elle, au moins jusque l'an prochain avant la révolution (?) de 2021. Grandes rivales déclarées


des Flèches d'argent, les Ferrari sont passées à côté de leur sujet aujourd'hui, au point que l'on peut s'interroger sur les effets dévastateurs pour les rouges de la


directive technique émise par la FIA hier matin à Austin : sans leur botte secrète, les SF90 ont soudain perdu de leur superbe. Si Charles Leclerc a limité les dégâts en échouant au pied du


podium pour la seconde semaine consécutive (non sans que son écurie l'ait bien planté au pitstop, là aussi pour la deuxième fois en deux Grands Prix), ce fut à une lointaine distance


des leaders, tandis que Sebastian Vettel a vu une suspension s'affaisser sur les bosses du COTA. Les Mercedes ont signé un nouveau doublé et le poleman Bottas en a tiré le meilleur


parti en suivant une stratégie à deux arrêts dictée par un pitstop initial de Max Verstappen, dont la Red Bull-Honda a été menaçante jusqu'au bout. Hamilton a bien tenté le tout pour le


tout en gommes dures mais c'était un peu trop lui demander. Il se console avec un nouveau titre mondial et la perspective que la série est en cours. Derrière les gros bras, seuls


Daniel Ricciardo et Lando Norris ont fini (tout juste) dans le même tour que le vainqueur, l'Australien s'imposant avec brio en "best of the rest" devant le teenager


britannique qui fêtera ses 20 ans demain avec la satisfaction d'avoir pris la mesure de son équipier Carlos Sainz. L'autre Renault de Nico Hülkenberg est remontée dans les points,


tout comme la Racing Point de ce diable de Sergio Pérez pourtant partie des stands... après une explication musclée avec Daniil "Torpedo" Kvyat, pénalisé en y laissant un point


pour la seconde fois consécutive. La Scuderia Toro Rosso recule ainsi au septième rang du championnat constructeurs derrière les panthères roses, Pierre Gasly n'ayant pu se maintenir


dans le top 10 après un bon début de course en gommes tendres, mais pour un seul petit point : leur bagarre continuera donc jusqu'au bout. _Daniel Ricciardo a fini sixième et meilleur


des autres, devant les McLaren._