Vacances des chômeurs au bahamas : les excuses du député lrem, damien adam, après ses propos

feature-image

Play all audios:

Loading...

Chaque matin, Sylvain Chazot du Lab d'Europe 1 nous dévoile les coulisses de la politique. SYLVAIN CHAZOT REVIENT CE VENDREDI SUR LES PROPOS POLÉMIQUES D’UN DÉPUTÉ LA RÉPUBLIQUE EN


MARCHE AU SUJET DES CHÔMEURS. Avec les Beach Boys, on imagine le soleil, une plage des Bahamas, la mer turquoise et un cocktail. Tout ça, c’est impossible et pour une raison simple : nous ne


sommes pas au chômage. C’est la vision du député La République en marche, Damien Adam. Le 4 novembre dans Paris-Normandie, il déclare ceci : "quand vous êtes salarié et que vous voyez


certaines personnes qui partent en vacances aux Bahamas grâce à l’assurance chômage, il est légitime de se dire que ce système marche sur la tête !". Ces propos, passés inaperçus à leur


publication, ont été repérés cette semaine par un militant socialiste. Du coup, ce jeudi, tollé sur les réseaux sociaux mais aussi au sein de La République en marche. ON IMAGINE QUE DAMIEN


ADAM EST DU COUP REVENU SUR SES PROPOS. Oui, il s’est excusé jeudi après-midi : "Je regrette que mes propos aient pu blesser. Mon intention n'a jamais été d'incriminer tous


les chômeurs", écrit-il sur Twitter. Auprès du site Actu.fr, il est plus précis : "Si je devais refaire l’interview, je n’utiliserai pas les mêmes mots". Et pour cause, parler


des chômeurs aux Bahamas alors que, depuis plusieurs jours avec les Paradise Papers, on apprend que des grandes fortunes se domicilient fiscalement dans des paradis fiscaux comme les


Bahamas pour payer moins d’impôts, ça pique un peu. MAIS CE N’EST PAS LE PREMIER À ACCUSER LES CHÔMEURS DE PARTIR EN VACANCES AU LIEU DE CHERCHER UN EMPLOI. Exactement puisqu’avant lui, il y


a eu Christophe Castaner. Écoutez le porte-parole du gouvernement le 16 octobre dernier sur BFMTV. Depuis, Laurent Wauquiez a eu des mots à peu près semblables en meeting. Et pourtant,


regardez cette donnée : 86% des chômeurs contrôlés l’an dernier ont prouvé qu’ils s’activaient bien pour trouver un nouvel emploi. Ce sont Les Échos qui le disent, un journal qu’on peut


difficilement accuser d’être pro-assistanat. Mais voilà, les clichés ont la vie dure y compris chez les nouveaux députés..