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Johannes Hahn, commissaire à l’élargissement, a salué les progrès réalisés par les pays des Balkans occidentaux en vue de leur adhésion et assuré que l’UE « ne serait jamais complète » sans
eux. L’Union européenne « ne sera jamais complète » sans l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, le Kosovo, le Monténégro et la Serbie, a assuré Johannes Hahn à la presse bosnienne.
Le commissaire autrichien était en Bosnie le 9 décembre pour donner à Sarajevo son « test de résistance », une série des 3 242 questions sur la compatibilité du pays aux normes appliquées
par Bruxelles. La Bosnie a six mois pour y répondre. Le commissaire a assuré au quotidien _Nezavisne novine_ que la Bosnie-Herzégovine avait fait beaucoup de progrès, comme le prouve
l’acceptation de sa candidature en septembre, mais que certaines réformes sont encore nécessaires. « Les économies de l’UE et des pays des Balkans occidentaux sont interconnectées. Nous
partageons les mêmes objectifs de prospérité économique, c’est pourquoi l’UE œuvre à l’intégration économique des Balkans occidentaux dans l’UE », a-t-il ajouté. >> LIRE : CORRUPTION
ET NATIONALISME : LES OBSTACLES DE LA BOSNIE VERS SON ADHÉSION À L’UE « Sans les Balkans occidentaux, l’UE, en tant qu’union dédiée à la paix, à la sécurité et à la prospérité, une union de
valeurs comme la démocratie, l’égalité et les droits de l’Homme, ne sera jamais complète », a-t-il déclaré. Le système de gouvernance bosnien est unique et s’appuie sur trois régions
divisées selon des critères religieux et ethniques. Johannes Hahn a souligné que l’UE « reconnai[ssait] l’ordre existant », mais a sous-entendu que la Constitution du pays devrait
probablement être modifiée. >> LIRE : LES BALKANS RÊVENT D’UN NOUVEL ÉLAN POUR LEUR CANDIDATURE À L’UE Si la question est entre les mains de Sarajevo, le commissaire a indiqué que la
résurgence du discours nationaliste dans la région inquiétait en Europe. Il a donc appelé « tout le monde à ne pas verser dans ce type de rhétorique et à se concentrer sur les besoins de la
population ». Johannes Hahn a rencontré le Premier ministre bosnien, Denis Zvizdić, pour lui remettre le questionnaire. Le Bosnien, qui dirige le gouvernement depuis mars 2015, a pour sa
part espéré que les différends politiques entre les trois régions du pays ne freineraient pas l’adhésion de la Bosnie-Herzégovine à l’UE.