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 » _Comme tous mes amis peuvent en témoigner, je n’aurais pas fait de mal à une mouche_ « , proclame Anders Breivik qui pose d’un air protecteur à coté de sa mère et de sa demi-soeur. Ce


jeune homme reçu dans la meilleure société d’Oslo, participant à des fêtes, candidat municipal du Parti du Progrès raconte qu’à douze ans, il faisait les quatre cents coups avec des amis


immigrés, taguant sans relâche les bâtiments d’Oslo. Ses potes s’appelaient Omar, un Turc, Jonathan, un Érythréen, Wazim, un Pakistanais…il fréquente également le milieu de la gauche


radicale et la scène hip hop. Il observe avec curiosité d’abord, inquiétude ensuite, colère enfin que tous ses copains musulmans sont solidaires dans les bagarres et fiers de leur religion.


Les Norvégiens d’origine, qu’il décrit comme des mauviettes, se laissent dépouiller sans réagir. Quand il s’en indigne publiquement, il est taxé de raciste. C’est pour lui l’injustice


originelle.  » _Je me rappelle, dit-il, avoir pensé à un certain moment : ce système me rend malade_ « . Il n’en veut pas à ses potes africains ou arabes, mais aux petits blondinets baignant


dans leur bonne conscience et leur lâcheté. D’où le choix de sa cible : l’université des jeunes socialistes. Passer à l’acte est une autre affaire. S’il reconnaît volontiers avoir un ego


relativement enflé et se montrer souvent arrogant, il reconnaît que transformer une ferme bio en fabrique d’explosifs tout en demeurant un mec branché n’est pas une mince affaire. Pour tenir


le coup, dit-il, il est important de s’amuser chaque jour. Son journal est rempli de recettes pour rester motivé : manger du chocolat, fumer, écouter de la musique trance, jouer aux jeux


vidéo, manger un bon repas au restaurant, bref  » _instaurer un système de récompense _« . Anders Breivik insiste sur le fait que sa démarche n’est pas égoïste : ce qu’il veut, c’est


protéger ses  » _frères et sœurs européens _« . Il agit, comme pratiquement tous les criminels, par amour. Ce qui démontre une fois de plus que l’amour est infiniment plus destructeur que la


haine. Vous venez de lire un article en accès libre. Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance. Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou


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