Meurtre d'un tunisien à puget-sur-argens: bruno retailleau soutient que "le racisme doit être sévèrement puni"

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Le ministre de l'Intérieur a dénoncé un "crime insupportable" après le meurtre d'un homme de nationalité tunisienne, à Puget-sur-Argens, ce samedi 31 mai. Il affirme que


le caractère raciste de l'acte ne fait "aucun doute". Au surlendemain du meurtre d'un homme de nationalité tunisienne, à Puget-sur-Argens (Var), le ministre de


l'Intérieur a dénoncé "un crime insupportable", ce lundi 2 juin. "Le racisme doit être sévèrement puni", a écrit Bruno Retailleau, dans un communiqué sur X. Pour le


ministre, le "caractère raciste" de l'acte ne fait "aucun doute" en raison de "vidéos publiées par l'auteur" avant et après son passage à l'acte.


> "Je me suis entretenu à l’instant avec l’ambassadeur de Tunisie > en France pour dire ma compassion aux proches de la victime et ma > solidarité à la communauté tunisienne 


de France." DES VIDÉOS AU CONTENU RACISTE Un homme de 25 ans, de nationalité turque, a également été blessé à la main et a été transporté à l'hôpital de Fréjus. L'auteur des


tirs a été interpellé par le GIGN de l'antenne d'Orange. Plusieurs armes ont été retrouvées à l'intérieur de son véhicule alors qu'il avait pris la fuite après les faits.


Son épouse avait prévenu les secours pour signaler que son compagnon venait de tirer sur un homme du voisinage. Âgé de 53 ans et pratiquant le tir sportif, l'homme soupçonné des faits


a diffusé, avant et après son passage à l'acte, des vidéos au contenu raciste et haineux sur un réseau social. D'après les informations de BFM Toulon Var, l'épouse du suspect


avait affirmé que celui-ci était excédé par la présence d'étrangers dans le lotissement où les faits se sont produits. Le ministre de l'Intérieur a indiqué souhaité une réponse


pénale "implacable" pour répondre à "cette sauvagerie". RETAILLEAU POINTÉ DU DOIGT PAR LES INSOUMIS Ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a condamné un "infâme meurtre


raciste dans le Var", ajoutant: "Tous les Français informés pensent de même et constatent la faillite dangereuse de Bruno Retailleau." D'autres élus, dont Thomas Portes


ou Aly Diouara avait dénoncé le "silence" du ministre de l'Intérieur. "Pas un mot du ministre Retailleau", avait notamment écrit le député de la 3e circonscription


de Seine-Saint-Denis, ce dimanche. Arthus Vaillant