"ce n'est pas la fin de ses idées": sophie primas cherche à clarifier sa sortie sur le macronisme

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La porte-parole du gouvernement a estimé mardi que "le macronisme probablement trouvera une fin dans les mois qui viennent", entraînant l'indignation du camp présidentiel.


"Ce n'était ni l'objectif, ni la volonté, de lever un tel tollé", assure-t-elle ce vendredi sur BFMTV-RMC. Sophie Primas tente de faire retomber la pression, sans


totalement se dédire pour autant. La porte-parole du gouvernement, qui s'est attirée les foudres du camp présidentiel en début de semaine pour avoir affirmé que "le macronisme,


probablement, trouvera une fin dans les mois qui viennent", assure ce vendredi 23 mai sur BFMTV-RMC que "ce n'était ni l'objectif, ni la volonté, de lever un tel


tollé". "Ce jour-là, j'ai dit quelque chose de factuel", à savoir "que le mandat du président Emmanuel Macron va se terminer au début de l'année 2027", se


défend-elle. "CE N'EST PAS LA FIN DE SES IDÉES" Soucieuse d'arrondir les angles, Sophie Primas évoque ensuite "le formidable élan" que le président de la


République a su créer en 2017, année de sa première élection. "Il incarne cela, ce courant politique que l'on appelle un peu rapidement le macronisme. (...) Et à la fin de son


mandat bien sûr, ce n'est pas la fin de ses idées, ce n'est pas la fin de son parti puisqu'il existe aujourd'hui Renaissance qui est un grand parti à l'Assemblée


nationale porté par Gabriel Attal. Charge à eux de faire vivre les idées et la méthode qui étaient celles d'Emmanuel Macron", déclare l'ancienne sénatrice LR. Suffisant pour


dégonfler la polémique? Les macronistes lui ont vivement reproché sa sortie de mardi, jugée "inacceptable". Certains s'étaient déjà insurgés contre les propos de Bruno


Retailleau, qui avait affirmé la semaine dernière qu'il n'était "toujours pas macroniste". Autant de séquences qui illustrent que la course pour la prochaine élection


présidentielle est déjà enclenchée. LR cherche à cultiver sa singularité, tout en profitant de sa présence au gouvernement et de la montée en puissance en son sein de Bruno Retailleau.


Ainsi, Sophie Primas affirme sur BFMTV-RMC que son parti souhaite porter "un projet alternatif". Surtout, elle dit croire au "clivage droite-gauche", "seule façon de


lutter contre les extrêmes". Baptiste Farge