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Didier Seban, avocat des familles de victimes d'Émile Louis, a réagi sur notre antenne au début de nouvelles fouilles dans le bois du Rouvray, dans l'Yonne, décrits comme le
"cimetière" du tueur en série. Des opérations qui dureront au moins plusieurs jours. De nouvelles fouilles ont démarré ce lundi 26 mai à Rouvray dans l'Yonne pour tenter de
retrouver d'éventuelles traces de victimes d'Émile Louis. Le tueur en série, mort en 2013, avait reconnu avoir enterré sept de ses victimes dans cette commune. Mais seulement deux
corps ont jusqu'ici été découverts par les autorités. > "Notre espoir, celui des familles des disparues de l'Yonne, c'est > qu'on retrouve ces cinq corps qui
manquent", confie sur BFMTV Me > Didier Seban, avocat des familles de victimes. Ces nouvelles fouilles font suite à la découverte en 2018 d'une partie du crâne de Marie-Jeanne
Coussin. Disparue en 1975 et identifiée l'année dernière, elle ne figure toutefois pas sur la liste des victimes du boucher de l'Yonne. Reste que plusieurs victimes d'Émile
Louis avaient également été retrouvées dans cette zone boisée, considérée comme son "cimetière" personnel. "Ce qui est affolant, c'est qu'on retrouve une femme qui
est sortie des radars, sur lesquels on n'a jamais fait quoi que ce soit dont on n'avait pas entendu parler, dont on n'avait même pas la photo", souligne Me Didier Seban,
ajoutant que la famille de Marie-Jeanne Coussin "a pu avoir pour la première fois une photo de leur mère grâce à la réouverture de l'enquête aujourd'hui". Émile Louis:
pourquoi les enquêteurs lancent-ils de nouvelles fouilles dans le "cimetière" du tueur en série? "ON NE LES CONSIDÉRAIT PAS COMME DES VICTIMES IMPORTANTES" Près de 450
gendarmes seront engagés tout au long de ces nouvelles recherches qui donnent une nouvelle visibilité médiatique aux victimes et victimes potentielles d'Émile Louis. "On les
considérait comme des gêneuses (les familles des victimes, NDLR) et s'il n'y avait pas eu un lanceur d'alerte comme Pierre Monnoir le président de l'Association de
défense des handicapés de l'Yonne je crois qu'il n'y aurait jamais eu d'affaire Émile Louis, il n'aurait jamais été jugé", confie l'avocat. "Je me
rappelle de l'enterrement de deux victimes dans la cathédrale d'Auxerre. il y avait le cercueil de ces victimes, cinq bougies pour représenter celles qui manquaient. Évidemment
l'évêque s'était déplacé, mais la plupart des hommes politiques de la région ne sont pas venus (...) "On ne les considérait pas comme des victimes importantes. Elles étaient
toutes de l'assistance comme Émile", poursuit-il. Aujourd'hui, Me Didier Seban se dit "convaincu" que cette enquête permettra d'identifier formellement
d'autres victimes du tueur en série. Hugues Garnier Journaliste BFMTV