"À eux de la récupérer": Greenpeace rend la statue volée d'Emmanuel Macron et la dépose devant le siège d'EDF à Paris

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BFMTVParis Île-de-FranceParis Île-de-FranceAlerte info"À eux de la récupérer": Greenpeace rend la statue volée d'Emmanuel Macron et la dépose devant le siège d'EDF à ParisLe 03/06 à


23h50PartagerPartagerWhatsappLinkedInMailmessengerLa statue de cire, d'une valeur de 40.000 euros, avait été volée la veille au musée Grévin par des activistes de l'ONG.


L'ONG Greenpeace annonce rendre la statue de cire d'Emmanuel Macron, volée lundi au musée Grévin, et la dépose devant le siège d'EDF à Paris afin de dénoncer les liens économiques, notamment


sur l'énergie, entre la France avec la Russie.


"On est venu ramener la statue d'Emmanuel Macron parce que comme on l'avait promis dès le début c'est un emprunt", a déclaré à Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France,


à proximité du siège d'EDF dans le centre de Paris.

"On a prévenu à la fois la direction du musée Grévin et les forces de l'ordre. C'est à eux de venir la récupérer", a-t-il dit.


La statue a été amenée peu après 23h dans un coffre dont elle a été sortie quelques minutes pour être exposée sur le parvis devant le siège du groupe énergétique, avec une pancarte de l'ONG


avec l'inscription "Poutine-Macron Alliés radioactifs".


Le siège d'EDF a été choisi "pour mettre Macron en face de ses responsabilités dans le commerce entretenu avec la Russie notamment dans la filière nucléaire", a expliqué Jean-François


Julliard.

La statue déposée hier devant l'ambassade de Russie


La statue, d'une valeur de 40.000 euros, avait été volée la veille par des militants de Greenpeace qui l'avaient ensuite déposée devant l'ambassade de Russie située dans le XVIe


arrondissement (ouest) de la capitale.


L'action devant l'ambassade n'avait duré que quelques minutes. Un drapeau russe avait été déployé derrière la statue d'Emmanuel Macron et un militant de l'ONG a brandi une pancarte jaune


fluo portant l'inscription "Business is business". Des membres de Greenpeace avaient lancé de faux billets de banque.


L'ONG veut protester contre les liens économiques entre la France et la Russie dans les secteurs du gaz, des engrais chimiques et du nucléaire.

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Avant Emmanuel Macron, ces précédents vols de statues de cire au musée Grévin


Pour Jean-François Julliard, les entreprises françaises peuvent continuer "à importer tout un tas de produits en provenance de Russie que ce soit de l'uranium enrichi pour faire tourner les


centrales nucléaires françaises ou de l'uranium naturel qui transite par le Kazakhstan et l'Ouzbékistan via la Russie ou du gaz naturel liquéfié (...) ou des engrais chimiques".


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