Oullins-Pierre-Bénite: des ruches installées pour détecter les PFAS sur un futur terrain d'habitation

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BFMTVLyonLyonOullins-Pierre-Bénite: des ruches installées pour détecter les PFAS sur un futur terrain d'habitationLe 29/05 à 14h12PartagerPartagerWhatsappLinkedInMailmessengerDeux ruches


constituées de 100.000 abeilles se trouvent sur un terrain encore en friche qui doit bientôt entrer en chantier. Ces insectes permettent de mesurer la qualité environnementale des lieux et


d'améliorer la biodiversité.


A Oullins-Pierre-Bénite, dans la métropole de Lyon, des abeilles sont utilisées pour mesurer la quantité de PFAS, autrement appelés polluants éternels. Deux ruches ont été installées sur un


terrain encore en friche, futur terrain d'habitation.


Pour ce faire, l'association Naturama utilise un procédé bien particulier: deux bandes en silicone, une rose et une verte, sont introduites dans la ruche pour capter les polluants présents


et toutes les matières en suspension.

Un rayon de 2 à 8 kilomètres


Dans ces ruches, plus de 100.000 abeilles sont utilisées pour mesurer la qualité des sols et la végétation du terrain.


"Il faut savoir que les abeilles ont un rayon de 2 à 8 kilomètres autour de leur ruche", explique Christophe Darpheuil, fondateur et directeur de l'association Naturama à BFM Lyon.

"Donc,


elles vont prospecter autour de cette friche industrielle pour essayer de nous donner une photographie de la qualité environnementale, mais également de contrôler par les pollens toute la


variété végétale", ajoute-t-il.


Le directeur associatif précise que lui et ses équipes savent déjà qu'il s'agit d'un ancien site de la SNCF et que de multiples pollutions chimiques sont survenues par le passé". L'objectif


est alors de vérifier s'il en reste aujourd'hui.

Améliorer la biodiversité


Ce dispositif expérimental évalue l'empreinte environnementale du site. Dans quelques années, logements, bureaux et autres équipements publics verront le jour sur ce terrain encore en


friche. Le but est d'améliorer la biodiversité du lieu en lien avec son futur aménagement.


"Avec les abeilles, on va pouvoir suivre justement des indicateurs de diversification du pollen. Si les résultats ne sont pas bons, on va pouvoir ajuster les nouvelles plantations qu'on


fait, ajuster les nouvelles mesures pour pouvoir se mettre à la hauteur de la diversification de biodiversité", détaille Pierre Lavisse, chef de projet aménagement urbain du groupe SERL.


D'ici quelques mois, les abeilles donneront les premiers résultats de cette expérimentation d'une durée totale de quatre ans. Ce terrain devrait accueillir ses premiers habitants d'ici 2030.


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