
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:
Huit ans après la mort de Nicolas Cottin, SNCF Réseau a été condamnée à 100.000 euros d'amende, ce mercredi 21 mai, au tribunal de Lille. La victime avait été percutée par un train sur
un passage à niveau à Wavrin (Nord) La SNCF finalement condamnée. Sept ans après la mort de Nicolas Cottin, percuté par un train sur un passage à niveau à Wavrin (Nord), SNCF Réseau a été
condamnée à 100.000 euros d'amende, par le tribunal correctionnel de Lille, ce mercredi 21 mai. SNCF Mobilités a été relaxé des faits reprochés. Les structures SNCF Mobilités, disparu
depuis sous ce nom, et SNCF Réseau étaient jugées pour "négligence" et "manquement à une obligation de sécurité" qui ont "involontairement causé la mort" de
l'adolescent. Les deux entités avaient été mises en examen pour homicide involontaire en avril 2022. Les faits s'étaient produits le 17 octobre 2016, alors que Nicolas traversait
les voies pour aller prendre le train qui devait l'emmener au lycée. Selon le récit de sa famille, qui se bat depuis pour une meilleure sécurisation de ce passage à niveau, si les
demi-barrières pour les voitures étaient alors abaissées, le passage des piétons restait possible. UNE RESPONSABILITÉ ACTÉE Sur les bancs du tribunal, la famille de la victime s’est
présentée soudée accompagnée d’une vingtaine de proches sur les bancs du tribunal. À la barre, les parents de Nicolas se sont exprimés avec beaucoup d’émotion sur ce drame qui a bouleversé
leur vie. "M’exprimer ici est la deuxième chose la plus difficile que j’ai eue à faire après avoir enterré mon fils", a lancé sa mère, arrivée à la barre, avec une photo de son
fils projetée. Cette dernière a présenté un garçon gentil, bienveillant, artiste dans l’âme. SNCF MOBILITÉS RELAXÉ Durant l'audience, la SNCF s'est défendue en rejetant la
responsabilité à la municipalité, la préfecture du Nord mais également à l'usager. Le père de la victime a déploré le manque d'empathie de la SNCF, regrettant notamment le retrait
des photos de leur fils au niveau du passage à niveau. Il souhaitait que le statut de victime soit reconnu pour leur fils et que la responsabilité de la SNCF soit actée. À l’issue du
délibéré, la famille a estimé que la décision était, dans son ensemble, juste. Gabrielle Gonthier avec Arthus Vaillant