Belgique: une boîte de nuit près de la frontière française fermée temporairement après l'agression d'un jeune par un employé

feature-image

Play all audios:

Loading...

L'Ikona club, situé dans la commune belge de Pecq, est fermé administrativement pour deux semaines après l'agression survenue le 31 mai. La discothèque, fréquentée des Nordistes, a


dénoncé un comportement "inacceptable" de son employé. Le samedi 31 mai, un homme a été violemment tabassé sur le parking de la discothèque de l'Ikona club, dans la commune


belge de Pecq, située à 8 km de la frontière avec le Nord, comme le révèlent des images diffusées sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo de 30 secondes, la victime est passée à tabac par un


homme travaillant pour la discothèque, fréquentée par des Nordistes. Elle finit allongée sur le sol, inerte. Les coups se poursuivent avant que l'employé ne balance son corps plus


loin. UNE FERMETURE ADMINISTRATIVE DE DEUX SEMAINES La séquence a créé la polémique sur Internet. Une réunion d'urgence a été organisée le lundi 2 juin entre le bourgmestre de Pecq, les


forces de l'ordre et les responsables de la boîte de nuit, précise nos confrères belges de RTL. Cette rencontre a mené à la fermeture administrative de l'établissement pour deux


semaines. Une décision censée favoriser un retour au calme et actée dans l'attente des résultats de l'enquête judiciaire lancée à la suite de l'agression. Cette décision est


soutenue par la discothèque, qui condamne fermement les actes de son salarié. "Ikona Club subit les conséquences de faits qui peuvent, malheureusement, survenir dans le milieu de la


nuit et de l’événementiel. Nous en assumons pleinement les responsabilités et mettons tout en œuvre pour y remédier", écrit-elle dans un communiqué publié sur Facebook. L'EMPLOYÉ


DE LA BOÎTE DE NUIT LICENCIÉ La boîte de nuit évoque un comportement "isolé" et "inacceptable" d'une personne qui a "outrepassé ses fonctions de manière


grave". Elle affirme avoir licencié l'employé impliqué dans l'agression. Auprès de RTL, Victor Dourlens, cogérant de l'Ikona club, explique que cet agent n'est pas


en charge de la sécurité. "C’est quelqu’un qui accompagne la clientèle sur le parking", dit-il. Avant d'ajouter: "Les circonstances, on ne les comprendra jamais. C’est un


membre du personnel qui n’a pas à interagir avec la sécurité. Un excès de colère complètement incompris de notre part". Dans son communiqué, la discothèque affirme que sa priorité


reste l'état de santé de la victime qui, d'après l'établissement, "se porte mieux" et "ne souffre d'aucune séquelle grave". À l'issue des deux


semaines de fermeture, de nouvelles mesures de sécurité seront mises en place. Les effectifs seront doublés et de nouveaux employés seront présents, assure la boîte de nuit. Mélanie


Hennebique