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L'autorité italienne de la concurrence enquêtait depuis près d'un an sur "les conditions de travail et le respect de la légalité chez certains fournisseurs de produits de
maroquinerie" de Dior. L'autorité italienne de la concurrence a contraint mercredi Dior à verser 2 millions d'euros d'aide sur cinq ans aux "victimes
d'exploitation" dans le cadre d'une enquête sur les conditions de travail de ses sous-traitants, mais a exclu toute "infraction". Une enquête avait été ouverte en
juillet 2024 par l'autorité de la concurrence italienne (AGCM) en "raison de la diffusion de déclarations (…) potentiellement mensongères, en particulier en ce qui concerne les
conditions de travail et le respect de la légalité chez certains fournisseurs de produits de maroquinerie." > Dior était notamment accusé de faire "appel à des ateliers et des
> fabriques employant des salariés payés à un salaire inadéquat", > indiquait l'AGCM à l'époque. Cette dernière a annoncé mercredi ne pas avoir constaté
"d'infraction", mais a en même temps "accepté et rendu contraignant les engagements proposés" par Dior sur le sujet, notamment "un soutien économique de 2
millions d'euros sur cinq ans (...) pour identifier les victimes de l'exploitation au travail et les accompagner dans des parcours dédiés". La maison de luxe s'est
également engagée à renouveler ses "procédures" de "sélection et de contrôle des fournisseurs". ENQUÊTE SUR ARMANI TOUJOURS EN COURS Dior, qui appartient au numéro un
mondial du luxe, le groupe français LVMH, s'est dite mercredi "heureuse" de la "conclusion positive de l'enquête" de l'AGCM, qui, "souligne une fois
de plus que la maison veille, sans relâche et depuis toujours, à ce que ses produits soient fabriqués avec la plus grande rigueur en Italie", a-t-elle écrit dans un communiqué. Le
groupe de luxe italien Giorgio Armani est également visé par l'enquête ouverte par l'AGCM à l'été 2024. L'enquête est toujours "en cours", a indiqué mercredi
l'AGCM à l'AFP. Une des filiales d'Armani avait eu recours à un fournisseur, Manifatture Lombarde srl, qui aurait lui-même eu recours à des sous-traitants passant commande à
des ateliers chinois employant, dans les environs de Milan, des sans-papiers, pour la production de sacs, articles de maroquinerie et accessoires signés Armani. OC avec AFP