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"Sur la capitalisation, nous n'avons pas de tabou" a déclaré la numéro 1 de la CFDT, même si "cela ne peut pas être la recette miracle", selon elle. La secrétaire
générale de la CFDT, Marylise Léon, assure que son syndicat n'a "aucun tabou" sur la capitalisation pour financer le système des retraites même s'il ne peut s'agir
de "la recette miracle", dans un entretien au Figaro mis en ligne mercredi. Jeudi, une nouvelle phase s'ouvre dans la concertation sur les retraites. Jean-Jacques Marette,
ancien directeur général de l'Agirc-Arrco nommé par François Bayrou pour animer les discussions, tiendra des réunions bilatérales avec chacune des organisations pour faire un bilan. Les
partenaires sociaux qui participent encore à cet ex-conclave se donnent désormais jusqu'au 17 juin pour parvenir à un accord. > "L'objectif de la CFDT, c'est de
répondre aux attentes des > salariés qui se sont mobilisés contre la réforme de 2023", > rappelle Marylise Léon, disant toujours espérer un retour de > l'âge légal à 62
ans. "NOUS RESTONS PROFONDÉMENT ATTACHÉS AU RÉGIME PAR RÉPARTITION" Interrogée sur l'opportunité d'introduire de la capitalisation pour faire face à l'enjeu
démographique, la n°1 de la CFDT affirme: "Sur la capitalisation, nous n'avons pas de tabou". > "Mais cela ne peut pas être la recette miracle pour l'équilibre
> financier. Et nous restons profondément attachés au régime par > répartition", ajoute-t-elle. "Surtout, je ne vois pas comment le patronat peut réclamer la capitalisation
et être hostile à toute hausse de cotisation. Il faut aussi un vrai débat sur l'épargne salariale, à laquelle les employés des TPE et PME n'ont pas accès", estime Marylise
Léon. Les cinq organisations restant en discussions sont le Medef et la CPME pour le patronat, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC pour les syndicats. L'U2P (artisans), FO et la CGT ont
claqué la porte. LA TVA SOCIALE? "POUR LA CFDT, C'EST NON" Invitée à réagir à la proposition d'Emmanuel Macron de lancer une grande "conférence sociale" sur le
financement de notre modèle social, Marylise Léon estime que "traiter la question des retraites est un préalable". Elle redit par ailleurs son opposition à une TVA sociale, revenue
dans le débat: > "C'est l'impôt le plus injuste. Pour la CFDT, c'est non." Son syndicat souhaite, lui, "débattre de l'augmentation de
l'élargissement de la contribution sociale généralisée (CSG) aux revenus du capital", se "pencher sur les conditions des exonérations de cotisations" et pousser "une
contribution exceptionnelle des plus hauts patrimoines financiers". Marine Cardot avec AFP