
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:
INFO BFM Nice Côte d'Azur. Kamilya, âgée de 7 ans, a été tuée après avoir été fauchée par le conducteur d'un deux-roues, à Vallauris, le 29 août 2024. Le motard avait expliqué que
la roue de sa moto s'était levée involontairement. Une défense démontée par un dernier rapport d'expertise. Le 29 août dernier, Kamilya, âgée de 7 ans, a été tuée après avoir été
fauchée par une le conducteur d'une moto sur sa roue arrière, à Vallauris (Alpes-Maritimes). Un accident qui avait susicité une vite émotion et entraîné une importante vague
d'hommages dans le département. Le jour du drame, le motard, âgé de 19 ans, circulait à contresens et sur sa roue arrière avant de percuter la petite fille. Il est mis en examen pour
"homicide involontaire par conducteur d'un véhicule terrestre à moteur et violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence". "UNE FIGURE
VOLONTAIRE" Devant la chambre d'instruction, lors de son audience du 10 septembre, le suspect avait expliqué que la roue de sa moto s'était levée involontairement. Une version
qu'un rapport d'expertise, publié le 23 mai dernier et que BFM Nice Côte d'Azur s'est procuré, de la cour d'appel d'Aix-en-Provence et du tribunal judiciaire
de Grasse contredit. Dans leur compte rendu, les experts soulignent la conduite dangereuse du motard. Ils indiquent que "le maintien sur une roue arrière sur un peu plus d'une
vingtaine de mètres parcourus dans cette position par le motard démontre qu'il s'agit bien de la mise en place d'une figure 'volontaire'". Selon le rapport,
cette figure a empêché le motard d'avoir "l'entière réactivité de sa machine" et de bénéficier de "l'entier visuel de son horizon". En plus de cette
acrobatie, les experts mettent en avant que la vitesse du motard n'était pas elle non plus pas adaptée à l'avenue qui était très fréquentée. Selon les experts, d'autres
éléments tendent à penser que le pilote est coutumier des acrobaties à moto. "La présence d'une paire de leviers courts (accessoires non d'origine) au guidon de cette moto
représente l'un des équipements particulièrement adapté à la pratique du 'stunt', et donc un facilitateur (typique) pour ceux qui s'adonnent à des figures
acrobatiques", écrivent-ils. Le rapport précise également que cette conduite dangereuse s'est faite "à l'approche d'un passage piéton et doublé d'une remontée
de file sur la voie inverse de circulation". UN PASSAGE PIÉTON DANGEREUX Dans leur rapport, les experts soulignent aussi la disposition dangereuse du passage piéton sur lequel
l'accident a eu lieu en raison de la circulation élevée sur place. "La présence de passages protégés surélevés ou/et d'un radar fixe éviteraient davantage ce genre de
comportements proscrits et inciteraient au respect de la vitesse autorisée", préconisent-ils. Il y a quelques semaines, la municipalité a engagé des travaux sur six passages piétons de
l’avenue concernée. Ces aménagements incluent l’installation de huit plots lumineux et clignotants, visibles de jour comme de nuit. Un coût total de 140.000 euros pour la ville, complété par
la pose de douze panneaux annonçant les passages piétons, ainsi qu’un panneau de limitation de vitesse à 30 km/h. Marie Duquesne avec Sylvain Allemand